Un logement sur douze est vacant en Normandie en 2020. C'est le constat que fait l'Insee dans son enquête publiée ce mardi 16 janvier. La région se situe au 11e rang des 17 régions de France hors Mayotte. La part de logements vacants est sensiblement similaire au niveau national, autour de 8 % de l'ensemble des logements.
Un logement est considéré comme vacant s'il est inoccupé et s'il est proposé à la vente ou à la location, déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d'occupation, en attente de règlement de succession, conservé par un employeur pour un usage futur au profit d'un de ses employés, ou sans affectation précise par le propriétaire.
50% de logements vacants supplémentaires en 10 ans
En Normandie, près de 150 000 logements sont vacants en 2020, contre 100 000 en 2009. Cela représente une hausse de près de 50% en une décennie, faisant de la Normandie la région métropolitaine dont le nombre de logements vacants a le plus augmenté en proportion entre 2009 et 2020. L'augmentation moyenne par an est de 3,6% dans la région. Un rythme plus élevé qu'au niveau national (+2,5% par an en moyenne).
Une faible vacance dans le Calvados, forte dans l'Orne
En 2020, le Calvados est le département normand où la part de logements vacants est la plus faible (6,8%), loin derrière l'Orne (11,1%). Dans l'Eure, la Manche et la Seine-Maritime, la part de logements vacants est concentrée entre 8,1% et 8,3%, proche des niveaux régional et métropolitain.
Le nombre de logements vacants a tout de même progressé dans tous les départements. Le phénomène a beaucoup augmenté dans l'Eure (+4,3% par an) et en Seine-Maritime (+4,0%). La hausse est également importante dans le Calvados (+3,7%).
Les intercommunalités rurales sont les plus touchées
La part de logements vacants dépasse les 10% dans 21 des 69 intercommunalités normandes. Le phénomène se distingue particulièrement dans les intercommunalités à dominante rurale. La communauté de communes de la Vallée d'Auge et du Merlerault est la plus impactée avec 15,7%, suivie de celle de Domfront Tinchebray Intercom (13,8%), toutes deux situées dans l'Orne.
A l'inverse, le nombre de logements vacants progresse moins dans les intercommunalités littorales. Entre 2009 et 2020, dans quinze intercommunalités normandes, dont dix sont bordées par la Manche, le nombre de logements vacants a progressé à un rythme inférieur ou égal au niveau métropolitain (+2,5% par an en moyenne).
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