C'est une affaire qui avait fait grand bruit il y a presque quatre ans et provoqué une vive émotion. Le 24 janvier 2020, Nabil, 18 ans, était tué d'un tir par arme à feu à bout portant en bas du dos, dans le quartier de la Pierre-Heuzé à Caen. Il avait alors fallu attendre plus d'un mois et demi d'investigation pour que trois personnes soient interpellées. Parmi les deux principaux accusés, un l'avait été à la gare de Lyon, à Paris, et l'autre sur l'A88, près du Mans. Ils sont tous les deux originaires du Calvaire-Saint-Pierre, quartier voisin.
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L'affaire est jugée aux assises du Calvados, à partir du mercredi 17 jusqu'au vendredi 19 janvier, puis du lundi 22 au mercredi 24 janvier. Ils sont finalement cinq à se présenter à la barre. L'auteur présumé du coup de feu, âgé de 22 ans, est jugé pour assassinat. Un autre homme du même âge est jugé, lui, pour complicité. L'oncle de ce dernier avait aussi été arrêté par les policiers. Il est mis en examen pour recel habituel de malfaiteurs, tandis que deux autres hommes le sont pour recel non habituel de malfaiteurs. Il s'agit ici de déterminer si oui ou non ils ont fourni une aide pour échapper à une arrestation.
Deux mois avant ce drame, un autre homme avait été tué dans ce même quartier, sur fond de trafic de drogue. "Aucun lien ne s'impose d'emblée entre ses affaires", déclarait à l'époque Carole Etienne, alors procureur de la république de Caen.
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