C'est l'une des priorités de la politique énergétique de l'actuel chef de l'Etat : la relance du nucléaire. 100 000 recrutements sont attendus dans les dix prochaines années, à tous niveaux de compétences et de qualification et dans des segments très divers, précise EDF. La Normandie est évidemment particulièrement concernée avec trois centrales nucléaires, à Paluel, Penly et Flamanville, qui représenteront 9% de la production nationale d'électricité en 2029. Dans la région, la filière du nucléaire représente 28 000 emplois directs et indirects. Et son avenir semble déjà tout tracé, avec l'arrivée de l'EPR2 sur le site de Penly.
Des besoins en emplois
Selon Helevato, 8 500 recrutements locaux sont attendus pour le chantier de cet EPR2. D'autres projets de la filière nucléaire vont nécessiter des embauches, comme la construction d'une nouvelle piscine sur le site de La Hague et les opérations liées au programme Grand carénage, destiné à prolonger la durée de vie des trois centrales existantes. Les besoins en emploi seront variés en fonction des phases du chantier. Sur le projet EPR2 de Penly, qui bénéficie du label Grand chantier du gouvernement, une attention particulière est portée au recours à la main-d'œuvre locale. Une cellule emploi formation de France travail (ex-Pôle emploi) doit être dédiée à l'EPR2 dès l'été 2024. Des travaux sont aussi menés en ce moment même avec les organismes de formation pour renforcer les dispositifs sur les métiers concernés par la filière autour de Dieppe, du Tréport mais aussi plus globalement dans toute la Normandie, la Somme et même la France entière. Le projet 3NC, financé par l'Etat, la Région et les industriels, vise à orienter, former et accompagner tout au long du parcours scolaire pour répondre aux besoins de la filière dans les années à venir.
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