Julien Guimard et André Ménard, entraîneur et attaquant des Drakkars de Caen.
Depuis le 15 janvier, la fédération oblige les joueurs à porter un protège-cou après le décès d'un hockeyeur en Anglerre. Comprenez-vous cette décision ?
Julien Guimard : "C'est une bonne chose pour la sécurité des joueurs. On se demande toujours pourquoi on n'a pas réagi avant. Le club a immédiatemment proposé aux joueurs un protège-cou à la suite du drame."
André Ménard : "Oui, pour mettre tout le monde en sécurité. On le portait tous dans notre jeunesse mais à partir d'un certain âge il n'était plus obligatoire."
Le protège-cou au hockey/glace : bonne ou mauvaise nouvelle ?
Dans votre équipe, les joueurs
le portaient-ils avant cette mesure ?
J.G : "Je n'ai jamais vu d'équipe qui portait le protège-cou en France".
A.M : "Non, sauf les trois-quatre jeunes du groupe. C'est surtout dans les pays nordiques que c'était développé".
Le protège-cou, d'une largeur d'environ 2cm, se glisse facilement sous le plastron du hockeyeur.
Est-ce contraignant comme équipement ?
A.M : "On s'adapte à tous les nouveaux équipements. Ce qui me gênait au départ, c'est que tu as moins d'air pour respirer, tu as plus chaud. Mais on a de la chance, les équipements sont de plus en plus modernes."
Avez-vous déjà été confronté
à des accidents sur la glace ?
J.M : "Oui, j'ai connu une blessure involontaire liée à une lame de patin, lorsque j'étais à Mont-Blanc. On ne peut maîtriser l'accident dans un sport de contact mais tout est fait pour protéger l'intégrité du joueur."
A.M : "Avec un palet oui, j'ai déjà eu des points de suture sur le visage ou des dents cassées mais c'est le jeu d'un sport de contact. Je ne me sens pas en insécurité sur la glace."
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