"Nous avons gagné notre pari", lance Nicolas Mayer-Rossignol, le président de la Métropole Rouen Normandie, vendredi 12 janvier.
Sous réserve de confirmation par le ministère de la Transition écologique, le territoire devrait bien échapper à un durcissement des règles de la Zone à faibles émissions (ZFE) au 1er janvier 2025. Et cela grâce à une amélioration de la qualité de l'air dans la Métropole, qui partait de loin. "Nous étions la 3e plus mauvaise en termes de qualité de l'air en 2019", rappelle l'élu.
Et la loi est claire sur le sujet. Les métropoles concernées par les ZFE ne doivent pas dépasser un certain seuil sur des polluants, comme les NOx, différents oxydes d'azote émis principalement par le trafic routier, trois années sur cinq entre 2019 et 2023. La MRN a dépassé ses seuils en 2019 et en 2021. 2020 a été une bonne année avec une large réduction du trafic pendant la crise de la Covid. 2022 a aussi marqué une amélioration. Pour 2023, Nicolas Mayer-Rossignol indique que les résultats sont à nouveau en dessous des seuils. Les Crit'Air 3 devraient donc pouvoir continuer à circuler dans la ZFE au 1er janvier 2025. Ces véhicules, diesel entre janvier 2006 et décembre 2010 ou essence entre janvier 97 et décembre 2005, représentent 35% de la circulation dans Rouen. "Ça aurait été une horreur de les interdire, infaisable et totalement inacceptable socialement", note Nicolas Mayer-Rossignol.
Un pass 24 cette année
Cette amélioration de la qualité de l'air doit permettre de mettre en place "en début d'année" le pass 24, qui permettra à tout véhicule exclu de la Métropole de circuler 24 jours dans l'année sur cette zone.
Les aides pour la conversion des véhicules sont toujours en vigueur. 6,5 millions d'euros ont déjà été versés par la MRN pour l'achat de 2 500 voitures.
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