Triste nouvelle pour les amateurs de frites ! Alors que le camion restaurant La Frite en Nord à Cherbourg est passé de la 19e place l'an dernier à la 14e cette année au palmarès des meilleures friteries de France, selon le site Les friteries, sa gérante, qui avait ouvert ce commerce ambulant en août 2020, doit mettre la clef sous la porte.
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Des charges trop importantes
Ingrid Pilarski sillonnait les routes du nord-Cotentin en s'arrêtant sur le parking du magasin Maison.fr à Cherbourg, sur celui de la piscine d'Equeurdreville-Hainneville et, très récemment, à deux pas de la centrale EDF de Flamanville. Si ses clients étaient au rendez-vous, ce sont les charges trop lourdes à supporter et le prix des matières premières comme l'huile de friture ou la graisse de bœuf en forte hausse qui l'ont emporté.
La gérante, qui ne se faisait presque pas de salaire, avait alors décidé de prendre la lourde décision de mettre en vente son camion. Un acheteur originaire des Hauts-de-France s'est manifesté. Et c'est mardi 9 janvier que son véhicule a quitté le nord-Cotentin. "Tout s'est arrêté d'un coup", confie, très émue Ingrid Pilarski.
"Une aventure humaine"
La gérante a ensuite averti ses clients ; mercredi 10 janvier : "C'est le cœur lourd que je vous annonce la fermeture de La Frite en Nord, précise-t-elle. Je tenais à remercier du fond du cœur mes fidèles clients, pour certains depuis l'ouverture. C'était avant tout une aventure humaine où on se racontait nos vies, des échanges toujours enrichissants… Je pensais faire encore une saison à vos côtés mais le destin en a décidé autrement… Je n'oublierai jamais cette merveilleuse expérience."
Avec ce métier, Ingrid Pilarski dit avoir été "adoptée" par la Manche : "C'était bien plus qu'un métier." Originaire de Maubeuge, dans le Nord, la jeune femme avait de la famille présente dans le nord-Cotentin et avait toujours dit qu'elle s'installerait en Normandie pour y travailler. Un de ses proches lui avait alors donné l'envie de monter sa "baraque à frites" et son projet avait vu le jour. Aujourd'hui, Ingrid Pilarski va prendre le temps de digérer ce choix et retrouver un nouveau travail dans le nord-Cotentin. Car elle souhaite rester dans la Manche.
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