Du nouveau dans l'affaire du braquage mortel d'une armurerie à Eslettes, près de Rouen. Le parquet de Rouen a annoncé jeudi 11 janvier que les investigations ont "permis d'établir que l'employé auteur des tirs est moniteur de tir et rompu au maniement des armes". L'enquête doit se poursuivre "afin de déterminer si ces tirs ont été effectués en état de légitime défense".
Un acte de légitime défense ?
Mardi 9 janvier l'armurerie du village d'Eslettes a été la cible d'une tentative de braquage qui a mal tourné. "Trois individus gantés et masqués, dont deux au moins étaient armés, ont fait irruption dans l'armurerie et menacé le gérant et un employé", rappelle le parquet. L'employé a indiqué "avoir tiré sur l'auteur qui le menaçait et lui faisait face, ce que confirment les investigations médico-légales et les déclarations du gérant". Le parquet de Rouen a décidé d'ouvrir "une information pour homicide volontaire et violences avec arme et demandé le placement sous contrôle judiciaire de l'employé de l'armurerie, qui a été ordonné par le juge d'instruction". L'enquête se poursuit.
• Lire aussi. Près de Rouen. Braquage mortel d'une armurerie : la gendarmerie lance un appel à témoins
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C'est bien la France... Tu te fais braquer... et tu finis en prison. Ca me rappelle un stage aux US. Avec un collègue réserviste, on est allé faire quelques cartons dans un stand de tir (shooting range). Le loueur nous a fait une démo. Il a sorti son arme qui était à sa ceinture dans son dos comme un éclair. Je ne pensais pas que quelqu'un puisse avoir autant de réflexe.