Dans la boutique La petite musette de Carentan, le patron, Bertrand Froger, navigue entre les uniformes américains, allemands, les casques, les objets datant de la Seconde Guerre mondiale et les reproductions. "On sait très bien que tous les cinq ans, et même tous les dix ans, les années sont relativement intenses et chargées", assure-t-il. Il est sur tous les fronts : la préparation de célébrations, l'aide aux commerçants pour décorer les vitrines, et puis préparer les stocks. "On est déjà très sollicités en boutique et sur Internet par des clients qui commencent déjà à s'équiper", détaille le gérant.
Les militarias préparent les stocks pour de 80e anniversaire du DDay
Pour tout ce qui est reproduction de vêtements militaires, il est assez facile de se fournir. Par contre, trouver des objets d'époque authentique, c'est beaucoup plus compliqué. "Nos greniers de Normandie sont vides. Il n'y a plus grand-chose. On est obligés de ratisser très très large, au niveau européen et même américain", explique Philippe Tanne, le propriétaire du militaria Le Holdy à Sainte-Marie-du-Mont. Il part deux fois par an aux Etats-Unis pour trouver des marchandises à revendre.
Phlippe Tanne, le patron du militaria Le Holdy à Sainte-Marie-du-Mont, va jusqu'au Etats-Unis pour trouver des objets de collection à vendre lors des commémorations.
De tout, pour tous
D'autres objets comme des aimants de réfrigérateur estampillé 80e ou des plaques sont aussi en train d'arriver dans les magasins. Le but de ces commerçants : qu'il y en ait pour toutes les bourses et pour tous les types de clients, du reconstitueur au touriste classique en passant par le collectionneur.
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