Rouen, ce n’est pas que la ville aux cent clochers. C’est aussi un port : le 5e de France. Péniches et navires y évoluent comme dans un ballet bien orchestré, et la tranquillité qui y règne cache une attention et un travail constants à la Capitainerie. Ils sont nombreux à opérer dans l’ombre, comme Stéphane Sorgniard, officier de port adjoint. C’est lui, entre autre, qui informe les usagers du trafic de de la Seine, veille à l’intégrité du domaine public et fait office de coordinateur entre tous les métiers qui interviennent sur le port.
La mer n’est jamais loin
“Le travail ici est incroyablement diversifié. On gère le trafic fluvial et maritime, la mer n’est jamais bien loin.” Et cela ne peut laisser indifférent cet ancien navigateur de la Marine nationale, fasciné par la mer depuis ses 10 ans. Cette passion l’a conduit aux quatre coins du globe, à travers les océans. “Au début j’étais parti pour trois ans : je suis entré dans la Marine nationale comme simple matelot, puis j’y ai passé mon brevet de navigateur. Lorsque j’ai quitté la marine, je voulais rester dans une profession en contact avec la mer. J’ai donc passé le concours pour devenir officier de port adjoint.”
Et Stéphane Sorgniard ne regrette pas de s’être engagé dans cette voie. “Au port de Rouen, il n’y a pas de risque que la routine s’installe ! Il y a mille choses différentes à faire, des décisions à prendre, des problèmes à gérer, allant du navire qui s’échoue au suivi des matières dangereuses qui entrent dans le port, en passant par la surveillance des fonds du chenal.” Il est à la frontière entre l’aiguilleur et le veilleur, attentif aux détails et à l’écoute des acteurs du port. “C’est un monde qui est très varié tout en reposant sur des cadres bien définis et précis. C’est le mariage de ces deux aspects qui me plaît.”
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