Après tout, pourquoi ne pas le tenter ? Il est possible de faire soi-même sa bûche pour Noël et de présenter quelque chose de beau. C'est le credo de l'Atelier 203, à Sotteville-sous-le-Val. Dans un labo aménagé avec tout le matériel professionnel, à côté d'une petite maison, Christine Pellerin et Quentin Monnier proposent des cours de cuisine et de pâtisserie, pour huit élèves maximum. Le jour de ma venue, c'est une bûche à la pistache et au chocolat blanc qui est au programme : avec un biscuit financier pistache, une mousse chocolat blanc pistache et un insert praliné pistache.
"Nous sommes là
pour montrer les bons gestes"
Rassurez-vous tout de suite, c'est complètement accessible aux débutants. "Tout le monde peut s'en sortir car nous sommes là pour montrer les bons gestes", insiste Christine Pellerin. Devant elle, autour de l'îlot central, des élèves attentifs et souriants dans une ambiance conviviale qui sent bon la cour d'école. Ici, pas de chichi. On est bien là pour apprendre, mais pas pour se prendre au sérieux. "On veut que l'atelier soit chaleureux pour que les gens se sentent bien. On s'appelle par les prénoms et on se tutoie", insiste Christine, qui sait définitivement mettre à l'aise. Idem pour Quentin Monnier, qui l'accompagne pour le cours. Etre précis dans ses descriptions ne l'empêche pas de lâcher un bon mot quand l'occasion se présente. La crème, le biscuit, l'insert, puis le montage… Chacun réalise sa propre bûche. "C'est la première fois que je fais de la pâtisserie, je reviendrai", lance un élève du jour, Yves Thyron, qui présentera sa bûche pour Noël. "Je reproduis les recettes chez moi ensuite", lâche Caroline Vasse, une habituée des cours à la bonne humeur communicative. La touche finale, c'est la décoration. C'est là que je mets la main à la pâte. Le décor sera fait avec du chocolat blanc, coloré en vert, pour rappeler la pistache. La précision est de mise. "On fait monter le chocolat à 40 degrés, puis refroidir à 26 avant de le remonter à 30 degrés", indique Quentin Monnier. Il faut respecter les courbes de tempérage pour le travailler. Je m'essaye maladroitement à la poche à douille pour remplir des moules. Nous réalisons aussi avec un couteau de peintre des feuilles et des plumes. Les miennes ? Parfaites évidemment. Je n'insiste pas sur le fait que Quentin guide ma main, qui s'avère bien plus tremblante que je ne l'aurais pensé. Vous l'avez compris, encouragements et bienveillance sont de mises. L'important est de prendre du plaisir. Je repars avec cette belle bûche. Régal le lendemain dans la rédaction. Expérience à renouveler !
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