Manuel Mahé est le nouveau patron de la station Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Jullouville. A 43 ans, il est bénévole depuis plusieurs années dans la commune. Il a commencé comme équipier puis a fait les formations pour assumer des responsabilités. Selon lui, patron de station de la SNSM est un engagement bénévole mais qui demande tout de même des compétences très variées. "J'ai toujours navigué et je continuerai à naviguer tant que je le peux. J'ai un peu plus d'eau de mer que de sang dans les veines", assure ce passionné de la mer.
Gestion à terre, opérationnel en mer
Son rôle se sépare en deux parties. Il y a toute la gestion à terre pour s'assurer que la base est prête à partir en opération si le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg les appelle. Il faut gérer les réparations du canot, du tracteur, ou encore s'assurer que chaque équipier ait un équipement complet. Sur la partie opérationnelle : "Je suis en charge de mon équipage, du recrutement, de la formation, du bien-être de tout le monde", explique Manuel Mahé. Il poursuit : "Un patron, ce n'est pas lui, la station. La station, c'est l'équipe." Sur le canot, il faut obligatoirement un patron. Pour l'instant, il est le seul de la station et doit donc embarquer à chaque fois, aussi bien pour les exercices que pour les interventions.
Prêt à partir
Etre à la SNSM est un engagement bénévole. Manuel Mahé travaille à côté. Il a fait de l'assurance, de la gestion de patrimoine et est maintenant formateur en bateau école. "Tous les clients sont au courant que ça fait partie de ma vie. Il m'est arrivé de quitter un rendez-vous, au moment où je pouvais me le permettre et où les clients disaient 'allez-y'. La SNSM est une chose qui passionne les gens", raconte le patron de la station.
Un besoin de recrutement
La station de Jullouville compte 15 équipiers. "Ce n'est pas suffisant pour avoir suffisamment de rotations, et donc des gens qui se reposent de temps en temps, qui soient indisponibles", décrypte-t-il. Il va recruter deux patrons suppléants très rapidement et veut en former deux autres à moyen terme. Il recherche un ou deux conducteurs du tracteur, un rôle extrêmement important pour mettre le canot à l'eau. La station recherche aussi des dons, notamment pour financer les réparations du canot, vandalisé en septembre.
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