Des producteurs de lait de toute la France sont à Alençon mercredi 6 et jeudi 7 décembre. Près de 300 éleveurs et partenaires investissent le parc des expositions Anova pour les assises de la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). L'objectif de ce rendez-vous est de débattre et construire la filière laitière de demain.
Les revenus des producteurs, une priorité
L'un des grands défis est de préparer la nouvelle génération de producteurs alors que la moitié sera à la retraite d'ici 7 ans. Une problématique dont il faut s'occuper en urgence "si on veut encore manger et boire du lait français", selon Ludovic Blin, référent FNPL en Normandie. Pour ce faire, il faut que les revenus des producteurs soient à la hauteur "pour qu'ils soient attractifs pour la jeune génération", explique l'éleveur manchois.
Le prix du lait est fixé en fonction des coûts de production. "On estime qu'il faut à peu près un prix du lait à hauteur de 450 euros les 1 000 litres pour que le producteur de lait puisse vivre correctement. Aujourd'hui, on est plutôt à 420 euros donc quand il manque 30 à 40 euros sur 1 000 litres, c'est impactant", conclut Ludovic Blin.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.