Mais le chantier aura pris deux ans de retard, après que la découverte de la présence de la mérule, ce terrible champignon dévoreur de bois, dans le bâtiment du XIXe siècle.
Membrane climatique
Ce n'est qu'en novembre dernier, après avoir exterminé le parasite, que le chantier a pu officiellement commencer.
Aujourd’hui, sur près de 11.000m2, les travaux avancent à un rythme soutenu. Particularité de l’édifice, une "membrane climatique" de 800m2, posée tout récemment, fait office de toit. Composée de deux toiles en plastique translucide, cette dernière se gonfle ou se dégonfle pour réguler la température. En cas de mercure élevé et de soleil tapant, les deux toiles se rapprochent et s’agencent de manière à faire baisser la température. Comment est-ce possible ?
Sur chaque toile, se trouvent des ronds opaques régulièrement alignés. Quand les deux toiles s’écartent, la lumière passe. Quand elles se rapprochent, les ronds d’une toile couvrent les parties translucides de l’autre toile, et inversement, permettant ainsi de plonger la vaste cour intérieure dans la pénombre.
Il fallait bien une prouesse technologique de ce genre pour le futur Pôle des savoirs. Au total, la Région, débourse plus de 22 millions d’euros pour sa construction. En décembre prochain, le bâtiment, entièrement réhabilité, accueillera la Cité des métiers ainsi qu’une quinzaine d’associations et de structures publiques. Dans un second temps, la chapelle du XVIIIe située à côté du bâtiment central sera transformée en amphithéâtre et en salle d’expositions.
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