Une grande console, pilotée par ce que l’on pourrait prendre pour des joysticks, le tout coordonnant de longs bras munis d’instruments chirurgicaux : c’est la dernière version du robot chirurgical, acquise par le clinique Sainte Mathilde, il y a deux semaines. Cet équipement représente ce que l’on fait de mieux en celio-chirurgie, comme l’a démontré son utilisation aux Etats-Unis. Avec cette technique, le praticien, au lieu d’opérer à “ciel ouvert”, pratique des “trous” dans lesquels il passe les instruments chirurgicaux ainsi que la caméra. “Avec le robot, les chirugiens n’ont plus à manier les tiges, longues d’une quarantaine de centimètres, qu’on utilise d’ordinaire en celio-chirurgie", explique Jean-Luc Dubois, directeur de la clinique.
Technologie de pointe
“Ce robot marque sans aucun doute une nouvelle ère dans la chirurgie. Le confort est beaucoup plus grand pour nous au niveau de la manipulation des instruments, note Stéphane Navarra, chirurgien urologue à la clinique. Notre vision est considérablement améliorée grâce à l’écran qui nous livre une image en 3D, plus précise que la vue en 2D des caméras utilisées pour la celio-chirurgie classique. Notre geste se fait également plus précis. C’est un outil incomparable lorsque l’on travaille en micro-chirurgie.”
Le robot servira en effet essentiellement pour des opérations exigeant une précision extrême. “Nous l’utiliserons en chirurgie urologique, gynécologique, digestive et ORL,” précise le directeur de la clinique. Et Stéphane Navarra de préciser : “ Lorsque nous opérons des cancers de la prostate ou de l’utérus, nous intervenons dans des zones délicates. être le plus précis possible permet de préserver au maximum les tissus alentours : les séquelles sont donc moindres pour le patient.”
La technologie de pointe a un coût : la clinique Sainte Mathilde a investi près de 1,4 millions d’euros pour acquérir ce robot chirurgical.
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