C'est avec une toute nouvelle casquette qu'il s'est présenté en conférence de presse ce vendredi 1er décembre. Nicolas Seube est désormais l'entraîneur principal du SM Caen, opposé samedi 2 décembre à Bastia. Découvrez ses premiers mots à la veille de retrouver le stade Michel-d'Ornano.
Sa réaction à sa nomination
"Je suis fier et honoré. Ce n'est pas un aboutissement, je veux aller le plus haut possible, comme lorsque j'étais joueur. Je voulais d'abord passer par la formation [N.D.L.R. : depuis sa retraite sportive, il a occupé diverses fonctions au sein des équipes de jeunes du Stade Malherbe], mais j'ai toujours eu l'ambition d'entraîner l'équipe professionnelle."
Une identité forte
"Je préfère m'appuyer sur quelqu'un du cru que sur quelqu'un qui vient de l'extérieur. Mon passé au centre de formation me servira à créer du lien entre jeunes et professionnels. Il me sert aussi à connaître tout le monde, des commerciaux aux membres de la communication en passant par les intendants. Je veux que ce club devienne de plus en plus identitaire, et j'aime m'attacher à récompenser ceux qui ont participé à son évolution."
Il est comment, le Nicolas Seube entraîneur ?
"Je vais 'faire du Seube', c'est-à-dire être fidèle à qui je suis. J'accorde une grande importance aux valeurs humaines, je place l'homme avant le footballeur. Pour parler sportif, je veux un football dynamique, porté vers l'avant, avec du dépassement de soi et de fonction. Je veux des joueurs capables de renverser des montagnes, qui fassent honneur au maillot."
Une équipe en manque de confiance
"La priorité, c'est de retrouver la victoire. Un succès 1-0 face à Bastia bien ric-rac, ça suffira ! L'urgence, c'est demain. Apporter ma sauce, faire adhérer les joueurs à mon football, ça prendra du temps, mais il faut déjà leur redonner confiance. C'est dur de sortir d'une spirale négative, mais les séries sont faites pour s'arrêter. Selon moi, le mental représente 80% du résultat dans le sport de haut niveau."
Un compétiteur né
"Il n'y a rien de plus jouissif que de gagner un match. C'est le plus important dans le football, ça rend les gens heureux. Je suis un vrai compétiteur, j'adore ça. J'aime avoir la boule au ventre avant un match."
Son capital sympathie auprès des supporters
"Je sais que 'l'amour' des supporters durera le temps des résultats. Si ça se passe mal, les gens diront que j'ai été lancé dans le grand bain trop tôt. Il est vrai que nous avons à Caen une chance énorme, les supporters sont extraordinaires. Je n'ai jamais vu un club comme ça, avec des séries aussi mauvaises et toujours autant de soutien. Il faudra les amener avec nous, mais les gens adorent ce club, ils n'attendent que ça, et ça passe par l'attitude sur le terrain."
Les retrouvailles avec le stade Michel-d'Ornano
"Il va falloir que j'apprenne à gérer mes émotions… C'est ma deuxième maison ici, je m'y sens bien. Ce sera une fierté énorme de me présenter aux supporters en tant qu'entraîneur du Stade Malherbe. Ces émotions sont personnelles, et je ne dois pas les transmettre à mes joueurs."
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