Licenciée à Franqueville-Saint-Pierre et originaire de Boos, elle a rejoint en septembre dernier le Pôle espoirs d’Honfleur avec l’objectif de franchir un nouveau palier et s’imposer sur la scène du tennis junior international.
Victoire à Helsinki
Pourtant, tout aurait pu s’arrêter il y a plus d’un an. Fin 2009, la jeune tenniswoman, victime d’une pubalgie, a été contrainte de lâcher la raquette durant neuf mois. Neuf mois sans toucher une balle desquels Wallis Vitis est ressortie grandie. “Le retour sur les terrain m’a fait du bien, confie-t-elle. Bien sûr, physiquement, retrouver son niveau après tant de mois sans jouer, c’est très dur”.
Sur son palmarès, la Normande affiche déjà une demi-finale de championnat de France des 13-14 ans, plusieurs belles performances dans des tournois internationaux, dont une victoire à Helsinki, en Finlande, en 2009.
2011 sera l’année du renouveau. “Le premier objectif est de retrouver une forme totale, prendre des points au classement junior mondial, engranger l’expérience des tournois des grands chelems et gagner un tournoi international junior (ITF)”, annonce-t-elle. Rien que ça. Pendant ce temps-là, pour donner à sa fille les raisons d’y croire, Stéphane Vitis remue ciel et terre à la recherche de sponsors, indispensables pour financer les voyages à l’étranger. “Sans mon père, je n’en serais pas là”, glisse l’adolescente.
Avec Maria Sharapova comme modèle et “le style de Patty Schnyder”, Wallis Vitis, 749e mondial au classement juniors, n’a plus une seconde à perdre. Et elle est prête à tout donner.
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