Il était autrefois des portraitistes qui savaient, du bout de leur pinceau, saisir la personnalité de leur modèle. S’ils ont aujourd’hui pratiquement disparu, l’art du portrait n’est pas mort. Il renaît au contraire avec des photographes passionnés comme Alain Bonutto ou Gérard Giroux. Une “belle image” ne suffit pas : leur photo doit reflèter la personnalité de celui qui pose. Cette conception de leur art leur a valu, à l’un comme à l’autre, le prix de portraitistes de France.
L’image authentique
Dans leur galerie “Alange” la passion pour ce métier ne se raconte pas, elle se vit et s’incarne dans leurs clichés. Une passion pour laquelle ils ont quitté leur ancienne profession. “Nous sommes autodidactes, Gérard comme moi, raconte Alain Bonutto. J’étais dans l’industrie, mais j’adorais la photo et j’ai toujours eu envie d’en vivre. Un jour, j’ai franchi le cap.” Même parcours atypique pour Gérard Giroux. “Depuis que j’ai 7 ans, je touche à la photo. J’ai d’abord travaillé pendant dix-neuf ans dans l’armée de l’Air. Lorsque j’ai quitté l’armée, à 38 ans, j’ai décidé vivre de ma passion.”
La photograhie. C’est un mot magique qui allume aussitôt une flamme particulière dans leurs yeux. “C’est plus qu’une image, un simple bout de papier que l’on désire donner à la fin d’une séance. Nous voulons dévoiler ce que la personne est réellement. Notre métier est de la mettre en lumière. Nous cherchons à obtenir la photo la plus authentique possible. Nous avons alors le sentiment d’avoir compris les gens et de leur apporter quelque chose.” Leur meilleure photo ? “C’est la dernière que l’on vient de faire. On se souvient encore des émotions qu’elles ont provoquées des deux côtés de l’objectif. Faire un portrait, c’est toujours un moment de partage magique.” Il suffit de voir leur photo pour en être convaincu.
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