Vendue à Veolia par la Métropole de Rouen, la papeterie Chapelle Darblay de Grand-Couronne n'a toujours pas rouvert. Les négociations se poursuivent pour le passage de relais avec le groupe Fibre Excellence, partenaire de Veolia dans ce dossier, qui doit assurer le redémarrage de l'usine. Mais pour vendre son terrain à Fibre Excellence, Veolia doit s'engager à fournir la matière première pendant sept ans. Cet engagement doit être matérialisé lors d'une prochaine table ronde, le 15 décembre prochain, entre les industriels, les représentants du personnel et l'Etat.
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Le projet a besoin de plus de financement
Une autre réunion doit se tenir à la mi-janvier pour discuter, cette fois-ci, du financement. Selon la patronne de la CGT Sophie Binet qui a repris le dossier, Fibre Excellence s'est ainsi engagé à investir 30 millions d'euros pour la relance de l'usine. Or, d'après la syndicaliste, le projet a besoin de 270 millions d'euros pour redémarrer.
"On a besoin que le projet reparte sans endettement", souligne Sophie Binet. Elle appelle à ce que d'autres investisseurs s'intéressent au projet, comme l'Etat, dont elle suggère qu'il rentre au capital et qu'il garantisse les prêts. La plupart des anciens salariés ont été reclassés depuis la fermeture de l'usine.
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