Le congrès des maires de France s'ouvre ce mardi 21 novembre à Paris, avec un chiffre alarmant : 7 maires sur 10 se déclarent victimes d'incivilités. Un constat moindre dans l'Orne, selon François Carbonell, maire de Vitrai-sous-Laigle et président des maires ruraux du département. Mais les incivilités et les violences, notamment verbales, existent tout de même et sont de plus en fréquentes.
"C'est pour tout et pour rien. C'est pour des histoires d'entretien de haies, de chiens vagabonds qu'on ramène chez le maire et qui devrait s'en occuper, commence François Carbonell. Et puis, il y a surtout beaucoup de choses liées au voisinage. Mais quand le maire est là pour intervenir et jouer le conciliateur, il a très souvent beaucoup de mal à faire respecter sa voix", explique-t-il.
Ecoutez François Carbonell, président des maires ruraux de l'Orne et maire de Vitrai-sous-Laigle
La proximité, facteur important
Pour lui, le département de l'Orne reste moins concerné par ces violences grâce à la forte ruralité de son territoire. "Le gros avantage dans une commune comme la mienne avec 300 habitants, c'est qu'on connaît tout le monde. On peut se mettre en colère, mais on s'explique. C'est quand on ne connaît pas bien les gens que ça pose problème", souligne-t-il. Et d'ajouter : "On a l'avantage de la proximité qui compte beaucoup pour un maire. Elle permet de résoudre beaucoup de petits problèmes quotidiens qui peuvent parfois s'enflammer parce que la personne est très remontée."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.