L'idée est simple et très en vogue, mais il fallait y penser tout de même. A Saint-Hilaire-du-Harcouët, l'opticien Benoît Dechancé a saisi l'opportunité. Dans son entreprise Come-back, il lie son activité de lunettier et la vague de la seconde main, avec une offre de lunettes reconditionnées.
Comment ça marche ?
Benoît Dechancé propose aux opticiens d'installer un bac où les clients peuvent déposer les montures. Ensuite, un commercial sillonne la France pour récupérer cette "matière première". "Le reconditionnement se passe à l'ESAT de Barenton, on fait travailler des travailleurs handicapés", explique Benoît Dechancé, pour qui ce choix local et social est extrêmement important. 10 % des lunettes sont réparées et remises dans le circuit de commercialisation, 10 % sont envoyées pour l'humanitaire et le reste est jeté. "Il nous faut donc de la matière", appuie l'opticien, qui précise que les verres sont aussi recyclés.
Une paire n'est pas gardée si le métal est trop abîmé, décoloré, si le plastique de la monture est creusé, une branche est cassée… "Dans le reconditionnement, pour ce que soit rentable, il faut aller assez vite. Il faut qu'une paire de lunettes soit reconditionnée en 5 à 10 minutes", assure l'entrepreneur.
Les paires reconditionnées sont vendues 7€ aux opticiens, puis 30€ aux clients. Un montant remboursé par la Sécurité sociale. Cela permet d'avoir des lunettes vintages ou de grandes marques à des prix défiant toute concurrence, et en évitant la surproduction.
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