Il y a deux cents ans, on y tissait les fibres de lin. En 2014, on y tissera des liens professionnels à partir de la fibre optique. Au Petit-Quevilly, le futur pôle Seine Innopolis prend forme depuis un an, dans l’ancienne caserne Taillandier, elle-même ancienne filature de lin puis de coton “La Foudre”, la plus importante de France au XIXe siècle. Fin 2013, début 2014, Seine Innopolis accueillera ses premiers occupants : des entreprises gravitant dans le monde des Technologies de l’information et de la communication.
Unique en France
“Si nous avons choisi ce lieu, c’est parce qu’il possède tous les atouts : le quartier est déservi par le métro-bus et les infrastructures routières, il est connecté au réseau de fibre optique et il permet de rénover un magnifique fragment de notre patrimoine historique industriel”, rappelle Frédéric Sanchez, vice-président de la Communauté d’agglomération (Crea) et maire du Petit-Quevilly. Autant dire que le projet lui tient à coeur. Seine Innopolis pourrait bien redynamiser sa ville et cette partie de la rive gauche.
Avec ce projet à 20 millions d’euros, la Crea espère frapper fort et “regrouper en un même lieu une filière économique dispersée sur le territoire. A cette échelle, ce projet est unique en France”. Edition, dématérialisation, numérisation des données, traitement de l’image, stockage : le futur pôle devrait regrouper plus de 500 travailleurs dans une pépinière et un hôtel d’entreprises, sur près de 10 000 m2.
“Nous voulons aussi qu’il devienne un centre d’affaires, le coeur d’un réseau, précise Frédérique Sanchez. Il y aura un auditorium ou une salle d’exposition”. Pour la Crea, le pôle des TIC est appelé à devenir l’un des fleurons d’une économie rouennaise en pleine mutation et tournée vers l’innovation.
Thomas Blachère
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