Orne. Veto de Bruxelles : les agriculteurs empêchés de faire évoluer leurs productions

Céréale. Alors que les besoins changent, les agriculteurs de l'Orne qui veulent évoluer dans leurs productions se voient mettre un veto de Bruxelles. Le président de la FDSEA en appelle à l'Etat français.

Publié le 10/11/2023 à 11h52, mis à jour le 10/11/2023 à 12h06 - Par Eric Mas

Orne. Veto de Bruxelles : les agriculteurs empêchés de faire évoluer leurs productions — Les agriculteurs qui souhaitent faire évoluer leurs production, par exemple en passant de l'élevage à la production céréalière, sont confrontés à une directive européenne.

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Une décision de la Communauté européenne fait bondir les agriculteurs de l'Orne, qui en appellent à l'Etat français, alors que celui-ci leur demande de diminuer le nombre de bovins : certaines prairies deviennent donc inutiles et les agriculteurs veulent y semer des céréales, notamment pour faire face aux difficultés d'approvisionnement en blé liées à la guerre en Ukraine, qui ont généré une augmentation des prix à la consommation.

Mais les professionnels se sont vu poser un veto de Bruxelles, car "cela ne correspond pas au ratio technocratique prévu entre les prairies et les autres cultures, déplore Sylvain Delye, président de la Fédération départementale des syndicats exploitants agricoles (FDSEA) de l'Orne. Comment font ceux qui ont changé de cultures depuis 2018 ? Comment font ceux qui ont vendu leur troupeau pour planter des céréales ?"