"C'est le camp de la paix que nous devons défendre ensemble", a déclaré le maire de la Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, jeudi 9 novembre, à l'occasion de l'installation de cette banderole sur l'hôtel de ville réunissant à la fois le drapeau palestinien et le drapeau israélien, au milieu desquels est inscrit le mot "paix".
Un symbole d'apaisement selon la Ville, qui veut réaffirmer son "engagement pour la paix universelle" et alors que le conflit continue de faire rage au Proche-Orient et que la situation dans la bande de Gaza inquiète de plus en plus la communauté internationale.
Un rassemblement contre l'antisémitisme à Rouen ?
En amont de la marche contre l'antisémitisme à Paris, lancé par la présidente de l'Assemblée nationale et le président du Sénat, la Ville envisage l'organisation, avec l'ensemble des élus du conseil municipal, d'un rassemblement sur le même thème devant l'hôtel de ville à Rouen, au matin du dimanche 10 novembre. Rien n'est confirmé pour l'heure. "Je souhaite que ce soit une démarche transpartisane", a précisé le premier magistrat, tout en rappelant qu'il n'y a pas d'élus du Rassemblement national dans le conseil municipal.
Absent lors des rassemblements pro-palestiniens organisés depuis le 21 octobre au départ de la place Saint-Sever, le maire de Rouen dit ne pas cautionner "un certain nombre de messages que j'ai pu entendre dans ce type de rassemblement", sans préciser de quoi il s'agit.
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