Le prix Goncourt récompense avant tout l'auteur du livre. En l'occurrence, le plus prestigieux des prix littéraires français a été décerné mardi 7 novembre à Jean-Baptiste Andréa avec son roman Veiller sur elle. La victoire est aussi pour l'imprimeur. Elle revient cette année à Normandie Roto Impression, situé à Lonrai près d'Alençon. L'imprimerie tire le Goncourt pour la septième fois en neuf ans, et ne s'en lasse pas. "Ça fait toujours plaisir de pouvoir l'imprimer dans nos murs", sourit Christophe Pillon, le directeur général de Normandie Roto Impression.
Objectif 200 000 exemplaires
Pour répondre très rapidement à la production du Goncourt, il faut anticiper les choses. "Ça fait une dizaine de jours que les équipes travaillent sur la préparation des prix Goncourt", explique le directeur. Parmi les quatre titres en dernière sélection, deux étaient tirés par l'imprimerie, "donc nous avons préparé deux prix Goncourt".
Depuis le résultat, la moitié de l'atelier est réservée au Goncourt puisque trois rotatives sur six travaillent sur Veiller sur elle. L'objectif est de livrer 200 000 exemplaires dans la matinée du vendredi 9 novembre dans toute la France pour assurer le premier week-end de ventes.
Du travail jusqu'à décembre
Dans les semaines et mois à venir, le livre sera réimprimé par milliers pour couvrir la demande. En moyenne, un prix Goncourt est tiré à 400 000 exemplaires. "Ça nous assure du travail jusqu'à décembre", lance Arnaud Barbeau, le directeur de la production.
En effet, le mois de novembre est un mois creux pour l'entreprise après la rentrée littéraire de septembre et avant les fêtes de fin d'année. "Quand on a un prix littéraire comme le Goncourt, ça remplit les plannings", conclut Christophe Pillon.
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