Un composteur partagé vient d'être installé dans son quartier, à Athis-de-l'Orne. Mais Françoise Vardon avait déjà le sien, dans son jardin, depuis vingt-cinq ans. Un moment, elle a bien pensé à le supprimer pour utiliser le composteur collectif, mais l'habitude et la proximité du sien l'ont fait renoncer à cette idée.
"Je suis très respectueuse de la nature et, pour moi, mettre des biodéchets dans la poubelle, cela a toujours été quelque chose d'impossible", explique-t-elle. Il y a plus de vingt-cinq ans, elle avait donc installé un composteur dans son jardin. "J'ai été le chercher au Sirtom [Syndicat mixte intercommunal de ramassage et de traitement des ordures ménagères], j'y ai eu l'un des tout premiers composteurs" se souvient-elle. Une fois installé dans son jardin, "j'ai essayé de l'utiliser comme il faut, en mettant de la paille, très peu de pelouse, des feuilles mortes, et j'ai ainsi produit du terreau. Pour moi, c'était logique. La loi va changer au 1er janvier prochain, c'est bien, mais ça me semble un peu tard !"
Motiver les indécis
Changer nos habitudes n'est pas toujours si facile et prend souvent un peu de temps. "Que ceux qui ne sont pas très motivés pour composter pensent un peu à leurs enfants, à leur avenir, à leur façon de vivre. Que se passera-t-il si tout le monde se comporte comme eux ? Ils ne voient que leur petit confort. La planète, il faut la protéger, la respecter, s'indigne Françoise Vardon. En ce qui me concerne, composter a toujours été comme une évidence."
Couper le cou aux rumeurs
Lorsque certains argumentent qu'un composteur peut attirer des animaux nuisibles, Françoise dément : "Evidemment, il ne faut pas mettre de la viande dans le composteur, sinon les rats vont venir. Moi, je n'en mets pas et je n'ai jamais eu aucun problème."
Ses autres conseils : "Ne pas mettre trop d'humidité dans son composteur, penser à y mettre des feuilles sèches, des brindilles, de la paille." Le compost qui est produit par Françoise ne va pas bien loin : elle l'utilise pour fertiliser son propre jardin.
Remuer son compost
Pour obtenir du bon compost, il faut périodiquement y mettre la main, "il faut le remuer un petit peu, de temps en temps", précise Françoise. "Pour moi, c'est une évidence."
Composter a certes une incidence financière, avec l'ambition de réduire les augmentations exponentielles de la taxe des ordures ménagères, mais pour Françoise Vardon, la motivation reste d'abord écologique.
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