A l'image du collectif Lubrizol, créé après le violent incendie qui a eu lieu le 26 septembre 2019, un nouveau collectif a été créé : Incendie Pépinières. Lui, fait écho à un autre incendie, celui du samedi 30 septembre 2023 qui s'était déclaré dans le quartier Saint-Julien de Rouen au niveau des immeubles verre et acier. Nathalie Jamin et son mari Marc en sont les cofondateurs. Ils souhaitaient "rassembler les riverains". Habitant dans une rue perpendiculaire à ces immeubles, ils ont été les premiers exposés aux fumées mais aussi peut-être à l'amiante qui se trouvait dans le bâtiment en feu.
"Dans un second temps on va porter plainte contre X"
Le collectif créé, Nathalie Jamin a organisé plusieurs réunions de quartiers pour recenser les personnes qui seraient motivées à agir. Dans ce contexte, une pétition a été créée et elle est actuellement en train de circuler. Dans un second temps, les membres du collectif porteront plainte contre X. "On a écouté un avocat qui nous a conseillé de le faire", indique la Rouennaise. Chacun remplira sa plainte et "on ira la déposer collectivement à la mairie de Rouen. En faisant ça, on contraint le procureur de la République à faire une enquête."
Des bilans régulièrement communiqués par la Ville de Rouen
Malgré la communication régulière des opérations de la Ville de Rouen pour informer les habitants, Nathalie émet des réserves. En effet, en ce qui concerne les relevés, "il n'y a que des recherches dans l'air, dans certains endroits et dans certains logements", regrette-t-elle. Par ailleurs, un surfactant va être mis en place pour éviter la propagation de l'amiante dans l'air mais "nous, on espérait la mise ne place d'un dôme étanche pour empêcher l'amiante de voltiger".
Point sur l'amiante
Après des analyses, un surfactant a été mis en place pour éviter une potentielle propagation de l'amiante dans l'air.
Pose d'un surfactant
La Ville de Rouen a annoncé en octobre le début de la pose d'un surfactant sur le site des immeubles verre et acier qui se sont effondrés à la suite de l'incendie du 30 septembre dernier. Il s'agit de contenir la propagation de fibres d'amiante. Le surfactant formera un film à la surface des décombres, permettant de les "encapsuler" afin de limiter la propagation éventuelle de fibres d'amiante. Selon la Ville de Rouen, les travaux d'application du surfactant seront réalisés jusqu'au 15-20 novembre.
Des analyses sur l'eau
La municipalité rouennaise a indiqué lundi 23 octobre que "des analyses de l'eau potable ont été conduites par l'Agence régionale de Santé (ARS) et ont été rendues publiques". Elles n'ont décelé aucune anomalie. En complément, des prélèvements pour analyse sur les eaux usées ont été réalisés par la Métropole Rouen Normandie et sont en cours d'analyse. Des analyses ont également été faites sur les eaux usées. Aucune fibre d'amiante n'a été détectée.
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