Stéphane Hunot, de Mont-Saint-Aignan, participe à la Transat Jacques Vabre. Ce chef d'entreprise de 53 ans est l'un des marins amateurs qui disputent cette course en double entre Le Havre et la Martinique.
Quel marin êtes-vous ?
"Je navigue depuis l'âge de 7 ans. J'avais mis entre parenthèses la course au large pour favoriser ma vie de famille et mon entreprise. Une transatlantique, j'en rêve depuis des années. A 26 ans, je devais participer à la Transat AG2R, mais j'ai choisi de rester pour voir naître ma fille aînée. Maintenant, les enfants sont grands !"
Le projet "Vogue le monde", c'est quoi ?
"C'est un projet sur trois ans, avec Benoît Lequin. La première étape, c'est notre participation à la Jacques Vabre. Notre but est de disputer en 2025 le Globe 40, une course autour du monde en huit étapes."
Après la Transat, Stéphane Hunot et Benoit Lequin visent un tour du monde, en 2025.
Quels sont vos objectifs ?
"Avant tout, arriver de l'autre côté de l'Atlantique ! Le Class 40 Vogue le monde est un bateau de 2010, solide et costaud. Il est moins performant que les bateaux récents équipés d'un 'scow' (nez arrondi), qui ont un potentiel vitesse supérieur. Sur les 47 Class 40 au départ, seulement 11 ont des nez 'pointus'. Nous visions la première place des 'pointus' !"
Qu'est-ce que vous plaît dans ce sport ?
"C'est surtout l'aventure humaine. Avec Benoit, nous partageons trois semaines dans un espace clos de 2 m2. On s'y est préparés avec un coach mental. La course au large est aussi l'un des rares sports où les amateurs éclairés et les professionnels peuvent se côtoyer sur un ponton. On ne lutte pas à armes égales, mais c'est intéressant de pouvoir partager des expériences maritimes."
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