“Cette bio-puce est capable de révéler avec précision certaines pathologies”, éclaire Christine Heuclin, PDG de l’entreprise lancée en novembre 2010 avec Guillaume Legent, chercheur en bio-physico-chimie. Cette technologie innovante intéresse la neurologie et la cancérologie. “Chaque pathologie possède une signature de bio-marqueurs. Nous allons au-delà du code génétique d’une cellule cancéreuse, par exemple, pour trouver la façon dont il est traduit en protéines”. Pour résumer, les bio-capteurs présents sur la puce (entre 100 et 3 000) pourront révéler précocement une signature, une cartographie de bio-marqueurs, propre à certaines maladies. L’intérêt : trouver plus vite le traitement adapté et enrichir la recherche.
Une fois une goutte de sang posée sur la puce, celle-ci est lue grâce au Sims, immense appareil utilisé pour le contrôle des cartes à puce. “La sensibilité est 1 000 fois supérieure”, juge Mme Heuclin. Bio Sims vise l’industrialisation d’un Sims compact tout en développant sa puce au côté d’une industrie pharmaceutique. Fin 2011, des études scientifiques seront menées à Rouen avec la bio-puce.
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