Devenir Miss Normandie 2023, c'est ce qu'espèrent deux Rouennaises : Wissem Morel-Omari, 21 ans, et Maria-Shamita Maitart, 25 ans. Les deux jeunes femmes, Rouennaises, représentent la Seine-Maritime. La plus jeune est étudiante en troisième année de licence de biologie et l'autre est en deuxième année de master Science du langage. Faire partie de l'aventure Miss Normandie est une première pour elles. "L'année dernière, j'avais regretté de ne pas avoir candidaté. C'est un peu un rêve de petite fille", raconte Wissem. De son côté, Maria-Shamita a suivi les conseils de ses proches. "Mon entourage m'a toujours poussée parce que j'aime la mode. Je me suis dit que cette année, c'était le moment."
Pré-sélection à Cabourg
La pré-sélection des candidates de Miss Normandie 2023 s'est faite à Cabourg, dans le Calvados, durant l'été. A leur arrivée, les deux jeunes femmes ne s'attendaient pas à voir des jeunes filles aussi apprêtées. "Ce jour-là, je suis arrivée démaquillée alors que les autres étaient bien coiffées et maquillées", indique Wissem. Un réflexe pour elle car, en 2017, elle a remporté le concours Elite Model Look France, lui permettant de devenir mannequin dans la haute couture. Et, dans ce milieu, les modèles doivent venir sans maquillage avant les shootings. Concernant Maria-Shamita, "quand j'ai vu toutes les filles, je me suis dit 'oh, il va falloir y aller'", indique-t-elle en souriant. De fil en aiguille, les épreuves se sont enchaînées : discours, test de culture générale, défilé en maillot de bain et robes de soirée.
"Je n'ai pas envie qu'on dise que
je n'ai rien dans la tête. Ça me fait peur"
Ce qui faisait le plus peur aux deux candidates, c'était le QCM de culture générale. "J'appréhendais un peu, donc j'ai révisé grâce aux tests des années précédentes", affirme Wissem. Maria-Shamita, quant à elle, était encore plus paniquée car, lors de sa participation, elle souhaitait mettre en avant son côté intellectuel. "L'apparence, c'est aléatoire. Je n'ai pas envie qu'on dise que je n'ai rien dans la tête. Ça me fait peur", livre-t-elle. Finalement, tout s'est bien passé. A la fin de l'épreuve, les deux Rouennaises ont eu plus que la moyenne. Elles ont ensuite parlé de leurs motivations et de leurs centres d'intérêt pour que le jury apprenne à les connaître. Ce type de compétition a également été une belle opportunité pour les deux Rouennaises, qui ont pris conscience de leurs points forts et de leurs points faibles. Pour Wissem par exemple, "c'est encore difficile pour moi de défiler en tant que Miss et plus en tant que mannequin. J'essaie aussi d'améliorer mon éloquence". Pourtant, ce qui pourrait faire contrepoids, "ce serait ma détermination et ma motivation". En ce qui concerne sa consœur Maria-Shamita, "mon point faible, c'est la remise en question, je vais essayer d'aller au-delà" car, elle a aussi du caractère. "Quand je suis déterminée, je vais jusqu'au bout." A quelques jours de l'élection, le stress et l'adrénaline montent. "Je suis plus déterminée que jamais !", lance Maria-Shamita. "Et moi, j'ai hâte que le grand jour arrive, on attend ça depuis si longtemps", renchérit Wissem. Les résultats auront lieu le samedi 28 octobre, pour un show qui commencera à 20h. Au programme : défilé en maillot ou encore discours.
Sur les 12 candidates sélectionnées, une a dû arrêter l'aventure pour des problèmes de santé. Elles seront donc 11 à tenter de décrocher la couronne.
Une nouvelle déléguée régionale à la tête du concours
L'élection de la nouvelle Miss Normandie 2023 se déroulera le samedi 28 octobre, au Parc des expositions de Caen. Et cette année, Julie Galaud, nouvelle déléguée régionale du concours, s'est chargée de l'organisation avec ses équipes.
Le concours Miss Normandie est un événement qui se prépare en amont. Cette année, Julie Galaud endosse le rôle de déléguée régionale. La responsable de l'agence d'événementielle C au Carré, près de Caen, remplace Jennifer Gallet-Salmi, directrice de l'agence rouennaise JG Models. Son arrivée "s'est faite tardivement parce que j'ai repris l'organisation au mois de mai", raconte-t-elle.
Après avoir lancé le casting pour sélectionner les candidates et chercher des partenaires, elle a "renoué avec celles et ceux qui travaillaient sur l'événement". L'appel à candidatures publié sur les réseaux sociaux a reçu de nombreux messages. Pour les pré-sélections, elles étaient 150 à avoir candidaté et 70 à avoir été reçues le 8 juillet, au casino de Cabourg. A la mi-journée, elles n'étaient plus que 26 et, en fin de journée, 12. Parmi les critères, "il y a forcément le physique, même si ce sont des critères un peu durs je trouve", admet la déléguée régionale. L'autre élément à également prendre en compte, c'est leur disponibilité.
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