Pour Patrick Daimé, le président de l'ordre des médecins en Seine-Maritime, il s'agit notamment de répondre aux difficultés rencontrées l'an dernier.
Pourquoi avoir élargi la vaccination
aux enfants et adolescents ?
"On a vécu l'année dernière la triple épidémie rassemblant grippe, Covid-19 et bronchiolite. Que ce soit en pédiatrie ou en médecine, ça a été difficile à gérer entre une suroccupation hospitalière et une suractivité en ville, donc c'était important de se dire que plus on peut prévenir, mieux c'est. Maintenant, on a un vaccin de prévention pour la bronchiolite, on espère que cela va diminuer l'incidence."
Sont-ils devenus plus vulnérables ?
"La grippe a cette réputation d'une maladie faussement bénigne. En effet, quand on est un adulte en bonne santé, c'est une affaire de 48h avec de la fièvre, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui en meurent tous les ans, en particulier nos aînés qui ont des pathologies chroniques. Se vacciner, c'est aussi les protéger eux. On va voir papi et mamie, on leur refile la Covid ou la grippe, ça peut être dangereux."
Où en est-on du taux de vaccination ici, en Seine-Maritime ?
"Il est toujours insuffisant. C'est important de parler du taux de vaccination, mais je pense qu'il faut rappeler les règles d'hygiène de base. Se laver les mains, éternuer dans son coude, le gel hydro alcoolique et le port du masque à chaque fois qu'on est dans un endroit confiné avec d'autres personnes, transport en commun ou salle de réunion. Je crois que les gestes barrières ont été oubliés. Il faut se rappeler que pendant la Covid, on a vu disparaître les grippes, les bronchiolites et les gastro-entérites."
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