Des inscriptions injurieuses, dont plusieurs croix gammées, ont été apposées sur la façade de l'immeuble et la porte d'appartement de la mère d'Oumar N., suspect du viol d'une femme de 29 ans et d'actes de barbarie début août, à Cherbourg.
Ces faits se sont déroulés entre le jeudi 17 et le samedi 19 août, indiquait lundi 16 octobre le procureur de la République de Cherbourg Pierre-Yves Marot. "Les manifestants d'Argos avaient marqué d'une croix rouge le lieu d'habitation où, quelque temps auparavant, la porte de l'appartement avait été marquée d'une croix gammée", confiait lundi 16 octobre Kian Barakat, avocate de la mère du suspect du viol. Cette dernière s'était portée partie civile dans le cadre du procès du collectif Argos après la manifestation non autorisée à proximité de son domicile dans le quartier des Provinces.
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"Son domicile et son nom sont jetés en pâture"
L'avocate, qui ignore si une plainte a été déposée après l'inscription de ces croix gammées, ajoute que sa cliente est une "mère pointée du doigt parce qu'elle est [la] mère [du suspect du viol], dont le domicile et le nom sont jetés comme ça en pâture". "Il ne lui reste plus que son visage pour conserver une forme d'anonymat dans cette affaire, déplore Maître Kian Barakat. Encore une fois, cette mère n'est mise en cause de rien, elle."
Me Kian Barakat
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