Lundi 16 octobre, a eu lieu le procès de 12 militants du collectif communautaire Argos ayant manifesté début septembre devant le domicile de la mère d'Oumar N., suspect du viol et d'actes de barbarie sur une jeune femme de 29 ans à Cherbourg. Les prévenus sont poursuivis pour provocation non suivie d'effet à commettre un crime ou un délit et deux d'entre elles le sont également pour détention d'une arme de catégorie D sans motif légitime.
Vers 9h15, Benjamin, le porte-parole de ce groupe venu assister à l'audience, a été contrôlé au portique de sécurité situé à l'entrée de la juridiction pénale par l'agent de sécurité du tribunal judiciaire en possession d'un poing américain.
Placé en garde à vue
Au moment de la sonnerie lors du passage au portique, le jeune homme a dans un premier temps voulu sortir du tribunal pour se débarrasser de l'objet en question avant finalement de s'arrêter et d'être rattrapé par l'agent et les policiers. Il s'est laissé faire et a finalement montré le poing américain qui était à l'intérieur de son manteau.
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Selon la législation, cette arme de catégorie D est en vente libre pour les personnes âgées de plus de 18 ans. En revanche, son port hors de son domicile est interdit sans motif légitime. L'homme a été interpellé et placé en garde à vue. Le procureur de la République Pierre-Yves Marot a fait allusion à cette scène durant le procès des 12 prévenus qui a suivi : "Est-ce normal de se balader avec un couteau ? Est-ce normal de se balader avec un poing américain (NDLR : objet qui ne faisait pas partie des armes retrouvées dans les véhicules des 12 suspects) ?"
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