La boutique
du bœuf normand
La maison Grosdoit, grossiste en viande, s'engage pour une filière locale.
Elle défend également des races patrimoniales qui avaient presque disparu.
La boutique du bœuf normand accueille désormais les particuliers à Mont-Saint-Aignan. De quoi répondre à la demande pour la maison Grosdoit, grossiste en viande installé sur le Marché d'intérêt national de Rouen, dont la réputation n'est plus à faire. Il y a déjà plusieurs années, au fil des crises alimentaire, le père, fondateur de l'entreprise familiale, a voulu recréer une filière normande. "On ne pouvait pas proposer des produits sans traçabilité alors qu'on est en Normandie, en plein cœur de ce qu'il y a de plus beau au niveau de l'agriculture française", explique Anne-Sophie Grosdoit. Mais sur des gros volumes, impossible de s'approvisionner sur des filières existantes. "On a donc créé notre filière il y a plus de 15 ans, la filière Normandie viande héritage. L'idée était de trouver un bassin de producteurs en mesure d'approvisionner au quotidien sur toutes les couleurs de viande." L'entreprise garantit le caractère local de la viande, connaît chacun des producteurs et leurs méthodes d'élevage. En 2024, elle devrait même avoir un signe de qualité sur le bœuf normand, "qui n'était absolument pas protégé". Grosdoit encourage aussi le retour à l'élevage de races patrimoniales, "comme la poule de Gournay ou encore le canard de Rouen et le canard de Duclair, qu'on ne voyait plus de tout sur le territoire". Sur Fêno, des dégustations sont prévues sur le stand, notamment autour du bœuf normand.
La Brasserie De Sutter, bières euroises de choix
La brasserie a été créée par les frères De Sutter en 2012 à Gisors. Elle ne cesse de grandir pour atteindre une production de 25 000 hectolitres par an.
La Givrée, la Dément'brée, la Folie Douce et plus récemment l'Ictis. La brasserie De Sutter, installée à Gisors, distribue désormais ses produits dans toute la France, mais en particulier en Normandie et en région parisienne. Une distillerie, la Société des alcools à papa, a aussi vu le jour avec un gin, du rhum fermenté sur place, un limoncello et bientôt un whisky. Sur Fêno, de la vente directe sera proposée ainsi que des dégustations avec des bières directement à la pression et la possibilité de découvrir les alcools de la distillerie.
Bonbons Barnier, la confiserie historique
Créée en 1885, l'entreprise fait partie du patrimoine rouennais.La confiserie est spécialisée dans le sucre cuit.
Les bonbons, les sucettes, les caramels. Les Bonbons Barnier, installés à Saint-Etienne-du-Rouvray, parlent forcément aux gourmands. "Le produit phare est vraiment la sucette, aux fruits acidulés ou au caramel. Elles sont vendues dans le monde entier, notre premier marché étant la Chine", explique Pascal Zundel, président des Bonbons Barnier. L'entreprise vient sur Fêno avec ses produits vendus en vrac, en libre-service. Un grand présentoir qui tient 3 000 sucettes interpellera forcément les petits (et grands) enfants.
Normandie Web Xpert et la filière numérique
Ce collectif d'entreprise a pour mission de coordonner la filière numérique.L'objectif est de lui permettre de se développer et de conserver les pépites sur la région.
"On a de très belles pépites en Normandie", assure Magalie Cressy, la directrice de Normandie Web Xpert. Et de citer Yousign pour l'authentification de documents électroniques ou Cleyrop qui travaille sur la souveraineté numérique. Sur Fêno, NWX vient avec des entreprises du numérique, comme Looztick, une plateforme pour retrouver les objets perdus. L'idée est de diffuser la culture numérique au sein des populations et présenter les opportunités de cette filière qui se structure et se développe.
Mijuin, la filière lin 100% normande
L'atelier de confection de Malaunay produit vêtements et accessoires en lin. Produit en Normandie, le lin y a aussi été filé.
"On confectionne les textiles à partir de lin filé et tissé en France", précise Pauline Beuzelin, la directrice de Mijuin. Trois filatures sont effectivement revenues sur le territoire depuis deux ans, après plus de 15 ans d'absence, le lin étant majoritairement filé en Asie. "On a monté cet atelier pour faciliter le lin en circuit court et être l'intermédiaire entre les industriels et les consommateurs." Sept personnes travaillent dans l'atelier qui produit des chemises, des vestes, des sacs de voyage ou des pochettes d'ordinateurs.
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