Se préparer au pire pour mieux anticiper. C'est ce que proposait l'exercice de sécurité civile mis en place dans le secteur du Havre vendredi 13 octobre. Ce dernier s'inscrivait dans le cadre de la journée de la résilience. L'objectif, selon la préfecture de Seine-Maritime : "Développer la culture du risque auprès de la population et des acteurs concernés".
Un scénario créé pour l'exercice
Pour préparer au mieux la population et les acteurs concernés en cas d'incident industriel, un scénario a été créé. Il prévoyait un rejet de gaz toxique, type ammoniac, "émanant de l'entreprise Yara, site Seveso seuil haut, située à Gonfreville-l'Orcher", précise la préfecture seinomarine dans un communiqué. Les dispositifs prévus dans le plan particulier d'intervention (PPI) de la zone industrialo-portuaire du Havre ont été activés. Le but : tester l'information et la diffusion de l'alerte aux services et à la population, l'articulation entre les plans d'urgence de l'industriel et le plan particulier d'intervention. Deux messages Fr-Aler ont aussi été envoyés dans un périmètre de 13 communes autour de Gonfreville-l'Orcher. Mais, selon la préfecture, "il semblerait que des abonnés de l'opérateur Free n'aient pas été destinataires d'un ou plusieurs messages Fr-Alert". Un point qui sera vérifié dans le cadre du retour d'expérience. Plusieurs acteurs ont participé à l'opération comme le centre de crise situé en préfecture, l'ARS, le Samu, la police, la gendarmerie, ou encore le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS).
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