Un jeune homme de 23 ans s'est présenté à l'audience du jeudi 5 octobre au tribunal de la presqu'île de Caen. Il lui était reproché d'avoir participé à un attroupement à Caen en juin dernier, avec arme, en dissimulant volontairement son visage et d'avoir exercé des violences sur des policiers.
Il nie les faits
Le 29 juin dernier, à la suite des émeutes urbaines à Caen, un homme est interpellé par la Brigade anti-criminalité (BAC) pour avoir participé à un attroupement, le visage dissimulé, et tiré sur des policiers avec un mortier. Les forces de l'ordre disent avoir vu le prévenu avec cette arme, mais ce dernier nie en bloc. Il explique qu'il était allé voir ses enfants chez son ex-compagne. À son départ, vers 21h, il a remarqué des gens avec des mortiers et s'est dirigé vers les caves pour se protéger. Il assure qu'à aucun moment il ne s'est emparé d'un mortier pour tirer sur les policiers. Ce que démentent les victimes
Entendue, son ex-femme confirme qu'il est parti à 21h. Quand la présidente lui demande ce qu'il a fait entre 21h et 22h30, heure de son interpellation, le prévenu répond qu'il n'a pas fait attention à l'heure, mais qu'il était avec un ami dans ce quartier et n'a rien à voir avec les tirs de mortier.
Deux policiers se sont portés partie civile. Ils demandent chacun 700 euros pour préjudice moral et 800 de frais d'avocat. Pour le procureur, les délits ne font aucun doute, le jeune homme a bien participé au rassemblement et aux violences sur les forces de l'ordre. Il demande 50 heures de travail d'intérêt général sous 18 mois. L'avocat de la défense demande la relaxe de son client pour les faits de violence.
Le jugement, mis en délibéré, sera rendu jeudi 12 octobre.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.