"Elle est recommandée dès l'âge de 25 ans", évoque d'entrée Sidonie Leconte, médecin à la clinique Saint-Hilaire de Rouen. Un usage "pas assez pratiqué", selon la professionnelle, venue, épaulée par sa collègue médecin Corinne Lefebvre, pour présenter l'examen d'autopalpation ce mardi 10 octobre à la clinique. Un faux buste était installé sur une table pour sensibiliser le public à cette pratique qui peut constituer un premier diagnostic du cancer du sein même si, évidemment, "l'examen complémentaire d'un médecin est indispensable".
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Une palpation recommandée tous les mois
Le jeu : trouver huit "anomalies" sur le faux buste afin de montrer les gestes essentielles à faire. Stéphanie Mollet, cadre de santé à la clinique, s'est prêtée au jeu. "Je n'en ai que six, il m'en manque deux, réagit-elle à la fin de son exercice. Je pratique l'autopalpation régulièrement, tous les six mois environ."
"C'est une fois par mois normalement", lui répondent les deux professionnels de santé sur le stand. Un exercice qui lui permettra d'être plus régulière certes, mais aussi plus vigilante. "Peut-être qu'on ne regarde pas suffisamment partout. Là, j'ai passé au moins cinq bonnes minutes, contre dix à quinze secondes habituellement", remarque Stéphanie Mollet.
Cet examen n'est pas assez pratiqué, selon les professionnels, statistiques à l'appui : "Seulement 5 % des cancers du sein sont détectés grâce à l'autopalpation", précise Corinne Lefebvre. L'autopalpation ne doit néanmoins pas remplacer l'examen annuel chez le médecin ou le gynécologue. Par ailleurs, une mammographie, pratiquée tous les deux ans, est fortement recommandée à partir de 50 ans.
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