Les habitants de Bagnoles-de-l'Orne étaient appelés aux urnes, dimanche 8 octobre, pour répondre à une question : "Pour ou contre le désenvasement du lac ?" Parmi ceux qui se sont exprimés, ils sont 59 % à avoir voté en faveur de ce chantier et de la transformation du lac. Mais moins de la moitié des inscrits (1 060 sur 2 214) ont voté, aussi, sans la majorité de votants, ce référendum n'est que consultatif et non décisionnaire.
Cela reste un bon premier pas, selon le maire de la ville Olivier Petitjean. Ce dernier n'abandonne pas le projet, qu'il porte depuis le début de son mandat en 2020. Le dossier sera abordé lors du prochain conseil municipal, mercredi 18 octobre, notamment pour déterminer s'il faut engager ou non une procédure de désenvasement en prenant en compte le résultat du référendum.
Un projet qui fait débat
Le dossier a suscité et suscite encore beaucoup d'émoi. Ce n'est pas facile de toucher à l'emblème de Bagnoles-de-l'Orne, pour lequel les habitants ont une grande attache, mais "si on ne fait rien, le lac disparaîtra", estime Olivier Petitjean. "L'objectif est avant tout d'assurer une pérennisation de ce plan d'eau pour les années à venir, poursuit-il. Il s'agit pour cela de créer une digue qui va séparer le lac de la rivière de la Vée et donc rendre autonome la rivière et ainsi restaurer sa continuité écologique et contourner les problèmes d'envasement."
Pour certains habitants, "Bagnoles ne sera plus Bagnoles" si ce projet vient à bout. Ils dénoncent également le fait que le lac ne sera plus naturel puisque la rivière ne s'y déverserait plus.
Un nouveau lac
Le projet est toujours réalisable et le maire s'autorise à imaginer les aménagements du peut-être futur lac.
Parmi ses idées : "des belvédères, une renaturation des berges existantes, un jet d'eau sur le lac, permettre une meilleure mobilité tout autour du lac ou encore installer des jeux pour les enfants".
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