Cette année, le RMB a quitté la Nationale 1 pour la Pro B. Dans ce contexte, le club souhaite aller encore plus loin pour attirer le public à ses matchs. Et dans ce sport réputé pour ses shows à l'américaine, il y a de quoi faire. Danseuses, mascotte, structures gonflables et jeu-concours sont au programme. Avec ce début de saison qui démarrera vendredi 20 octobre, le club mise tout sur ce premier match. Il sera d'ailleurs parrainé par la Métropole Rouen Normandie. Les places passeront d'une dizaine d'euros à cinq euros. Après plusieurs défaites en Lederscup, les joueurs ont plus que jamais besoin de soutien. "Quand il y a du monde, ça nous galvanise, on aime entendre le public crier", affirme William Mensah, meneur de jeu au RMB. Lui et son équipe entendent bien "prouver que ce n'était pas une erreur d'être monté en Pro B". Avec son image de club familial, une attention particulière est également portée aux enfants. Alors au cours de sa prochaine saison, le RMB s'associe au Département de la Seine-Maritime.
Miser sur la jeune génération
Lors du deuxième match à domicile vendredi 27 octobre, "1 000 collégiens vont être invités au match", indique le président du club Yvan Gueuder. L'objectif : séduire la jeune génération via le basket car, au fil des ans, elle pourrait devenir une supportrice de la première heure. Dans cette optique, le RMB travaille aussi avec Aventure Kids, spécialiste des structures gonflables. Un petit plus qui suscite l'intérêt des enfants. À chaque match à domicile, un challenge a aussi été créé à destination des clubs de basket de l'agglomération de Rouen. Le but : faire le plus possible de lancers francs. Les catégories U11 des structures, inscrites en amont, seront invitées sur le terrain. "Il y aura un score à battre. L'équipe gagnante aura droit à plusieurs surprises", annonce le président. Et en vue d'attirer toujours plus de spectateurs aux matchs, des danseuses de l'école rouennaise Germain Blanchet continueront à faire leur show à chaque quart-temps. Au programme : des chorégraphies en musique pour soutenir l'équipe et motiver les tribunes.
Boutique, cadeaux et jeux concours
Afin d'allécher davantage le public le soir des matchs, la boutique officielle du RMB propose maillots, shorts, chaussettes, vestes, polos et parkas. Des T-shirts personnalisés sont aussi lancés vers les tribunes et des jeux-concours sont organisés sur les réseaux sociaux. Via ces diverses animations, le président souhaite "déclencher une nouvelle dynamique" dans le cadre de cette montée en Pro B.
Qui se cache derrière la mascotte du RMB Léo ?
Les supporters connaissent bien la mascotte, nommée Léo, du RMB. Elle ne manque aucun match à domicile de l'équipe.
Pour attirer le public rouennais, quoi de mieux que la mascotte Léo, du Rouen Métropole Basket ? Derrière le costume, se cache Kevin Confais, 38 ans. Depuis près de deux ans, le trentenaire fait le show durant les matchs à domicile du RMB au Kindarena à Rouen.
Amuser les gens et attirer le public
En tant que mascotte, "le principal, c'est d'amuser les gens", déclare Kevin Confais. Pendant les matchs, ce dernier attire le public avec plusieurs animations pour créer un engouement et faire bouger la foule. Dans ce cas de figure, il devient quelque part un "showman". Avec son allure de tigre velu, Léo intrigue surtout les plus jeunes. "Des fois, je joue à cache-cache cache avec les enfants dans les tribunes", raconte-t-il. Mais en plus d'amuser le public, son costume peut aussi faire peur. "Je joue avec ça en rugissant devant les enfants, alors ils partent en courant", relate-t-il en souriant. Mais être mascotte n'est pas de tout repos, car certains enfants tirent parfois la queue de son costume et lui donnent même des coups de poing. "C'est peut-être la seule chose désagréable de temps en temps", reconnaît-il. Lors des matchs, les plus jeunes ne sont pas les seuls à vouloir un selfie avec Léo.
Les adultes eux aussi séduits par Léo
Les adultes sont aussi nombreux à demander une photo souvenir. Dans les tribunes, la mascotte a également pris l'habitude de s'asseoir sur les genoux des supporters, ce qui amuse en général l'ensemble du public. Et lorsque trois personnes sont assises côte à côte dans les tribunes, "je m'allonge même sur elles, ça fait rire tout le monde". Avec son rôle, il rencontre très souvent des fans inconditionnels avec lesquels il crée du lien. "On prend des nouvelles, je vois les enfants grandir", explique-t-il. Mais ce qui fait aussi la force de Kevin Confais, c'est aussi sa façon de rebondir lors d'un match. Par exemple lors des quart-temps, il faut parfois remotiver la foule, alors "je demande aux équipes si je peux faire un clapping".
"Voir l'envers du décor"
Devenir mascotte correspond parfaitement à la personnalité de Kevin. "Je suis quelqu'un de sociable, je rigole avec tout le monde", confie-t-il. C'est sur un coup de tête qu'un jour, en voyant l'annonce passée, il a décidé de candidater. Ce choix s'inscrivait bien dans sa philosophie de vie. Devenir mascotte permettait aussi à celui qui est pris de passion pour le club depuis plusieurs années de "participer à la vie du club" et de "voir l'envers du décor". Alors, en tant que fervent supporter du RMB, il n'a pas hésité une seconde. Ce qui lui plaît le plus dans sa fonction, c'est avant tout de "voir le public content et leur faire des blagues", révèle Kevin Confais.
Retour en pro B : les mots du coach du RMB Sylvain Delorme
En ce début de saison en Pro B, le coach du RMB est là pour entraîner au mieux les joueurs. L'objectif : les préparer au mieux à affronter les équipes adverses et leur jeu de plus en plus structuré.
Une exigence constante ?
"Même avec cette montée en Pro B, on a toujours la même exigence", affirme le coach du Rouen métropole basket Sylvain Delorme. En effet, que le club soit en nationale 1 ou en Pro B, l'exigence est donc la même. "C'est le niveau qui change". Cette montée en puissance se traduit également par un jeu plus structuré et des joueurs plus matures du côté de la partie adverse.
Attirer les spectateurs
Nouvelle saison, nouveaux spectateurs. En cette rentrée sportive en Pro B courant octobre, les joueurs ont plus que jamais besoin d'être soutenus pour se donner à fond et montrer ce dont ils sont capables. "Ce sont les victoires qui font venir les spectateurs", révèle le spécialiste. Cela passe aussi par "l'abnégation et la cohésion d'équipe", des valeurs indispensables pour aller plus loin.
Un changement de stratégie ?
La saison dernière, l'équipe était "très agressive", explique le coach. "On poussait en attaque et en défense". Une stratégie qui leur a permis d'avoir de nombreuses possessions des ballons et des victoires à la clé. Mais qu'en est-il de cette saison ? "On a gardé cette envie de partage de ballon et cet esprit d'équipe". Mais en ce début de saison, il y a encore quelques réglages à faire.
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