Originaire de Rouen, Antoine Mardoc s'est orienté vers une carrière peu conventionnelle en devenant détective privé. Il y a environ un an, il a créé sa propre entreprise : le Bureau régional d'enquêtes privées. Durant son parcours, s'il était indécis quant à sa future carrière, ce dont le jeune homme de 25 ans était sûr, c'est qu'il se dirigerait vers un métier qui ne serait jamais routinier. "Je suis quelqu'un qui peut vite s'ennuyer", reconnaît-il. Cette profession était donc entièrement faite pour lui.
Se fondre dans la masse
Antoine est un détective privé certes, mais généraliste, c'est-à-dire qu'il peut être mandaté pour tout type de mission. Parmi elles : rechercher une personne disparue, confirmer ou non un adultère en trouvant des preuves, prouver un détournement de clientèle, de concurrence déloyale ou encore des fraudes à l'assurance. Bien que son bureau soit basé à Rouen, l'enquêteur intervient en ville ou en campagne, partout en France. Au sein de sa société, le professionnel mène deux types d'enquêtes : celles pour faire "une levée de doute" lorsque le client désire obtenir une information et celles qui s'inscrivent dans le cadre d'une procédure judiciaire. Dans ce cas de figure, l'investigateur remet un "rapport d'enquête recevable en justice au client" en expliquant ce qu'il a fait et vu, puis transmet ses conclusions. Lors d'une surveillance statique en zone rurale, ce dernier est amené à se fondre dans la masse. "Il m'arrive très souvent de me déguiser en buisson quand je suis dans un champ" car, dans cet environnement, la surveillance est compliquée. "Tous les voisins se connaissent."
"Rencontrer des gens qui sont
dans des situations inextricables"
Cette appétence pour les filatures, les recherches et les photographies est le fruit d'une rencontre. Après le collège et le lycée, Antoine se dirige vers la faculté de droit à Rouen. Arrivé à bac+2, il effectue des stages dans des administrations puis dans des cabinets d'avocats. De fil en aiguille, il croise la route d'une détective professionnelle, découvre la profession puis intègre l'École supérieure des agents de recherches privées (ESARP) à Paris et, au bout d'un an, le voilà diplômé. Le plus motivant pour lui dans sa fonction, c'est de "rencontrer des gens qui sont dans des situations inextricables, confie ce dernier. On est parfois leur dernier recours". Et lorsque son rapport permet à son client d'obtenir satisfaction, "c'est très gratifiant". Avant de faire appel à ses services, une précision : le jeune détective n'accepte aucune enquête en dessous de 2000 euros.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.