Mettre du "bleu dans la rue" : c'est la volonté de l'Élysée, avec la création de 238 brigades de gendarmerie, partout en France. Le déploiement se fera à partir du mois de novembre et jusqu'en 2027.
Tiers lieux ou véhicules
Parmi ces gendarmeries, dont l'implantation a été décidée à l'issue d'une concertation menée par chaque préfet avec les élus de son territoire, 145 seront des brigades mobiles. Composées en moyenne de six personnels, elles seront mises en place "dans des secteurs nécessitant une présence accrue", indique l'Élysée. Ces brigades mobiles prendront la forme d'un accueil régulier dans un ou des tiers-lieux du territoire, par exemple les espaces France Services. Un accueil temporaire pourra aussi être réalisé via un "poste mobile avancé", c'est-à-dire un véhicule, "au plus près des usagers".
La création de 93 brigades fixes a par ailleurs été annoncée par le président de la République, en déplacement ce jour dans le Lot-et-Garonne. Elles regrouperont une dizaine de personnels.
Dans l'Eure
Une nouvelle brigade fixe est prévue à Saint-Sébastien-de-Morsent, près d'Évreux, dans l'Eure. Des brigades mobiles sont annoncées à Pacy-sur-Eure et Romilly-sur-Andelle.
En Seine-Maritime
Deux brigades mobiles sont prévues en Seine-Maritime, à Petit-Caux, près de Dieppe, et Gournay-en-Bray. Le préfet de Normandie et de la Seine-Maritime, Jean-Benoît Albertini, est d'ailleurs attendu dans le pays de Bray mardi 3 octobre pour présenter en détail le projet.
Ces implantations visent à "adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance". Près de 500 brigades de proximité avaient été supprimées, en France, au début des années 2000.
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