L'incendie a été d'une très grande intensité. Lundi 2 octobre, les pompiers indiquaient toujours lutter contre des foyers résiduels sous les décombres. "Les opérations de noyage sont rendues compliquées par l'enchevêtrement des débris et la probabilité de présence d'amiante qui obligent nos intervenants à mettre en place des protocoles de sécurité", précise le Service départemental d'incendie et de secours.
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Au sujet de l'amiante, la préfecture a diffusé dans la soirée du dimanche 1er octobre ses préconisations. Un numéro vert a été mis en place ce lundi par Rouen Habitat pour l'enlèvement des débris chez les particuliers ou dans l'espace public. Si vous êtes concerné, contactez le 0 800 000 430.
Pour le nettoyage des suies dans la zone d'exposition, voici les recommandations de la préfecture :
• éviter tout contact cutané ;
• nettoyer les locaux, fenêtres, mobiliers et jeux extérieurs et les abords (préau, cours…) uniquement à l'eau ;
• ne pas utiliser de nettoyeur haute pression pouvant mettre en suspension des particules ;
• ne pas effectuer de balayage à sec ;
• ne pas utiliser d'aspirateur ;
• lors du nettoyage, protéger sa peau par le port de gants de ménage ;
• ne pas consommer les végétaux souillés par les suies et se laver les mains en cas de contact.
L'école des Pépinières fermées
La Ville de Rouen a demandé que des analyses supplémentaires soient menées en raison de la présence importante d'amiante dans les immeubles qui ont brûlé. Dès le dimanche, les équipes de la Ville ont procédé au nettoyage et au contrôle des écoles et crèches du secteur. L'école des Pépinières, à proximité directe, doit rester fermer au moins lundi 2 et mardi 3 octobre.
Toujours sur le plan sanitaire, le maire, Nicolas Mayer-Rossignol, a demandé à l'Agence régionale de santé et à l'État de mettre en place un registre sanitaire pour que soient répertoriées les personnes qui auraient pu être exposées aux fumées ou qui auraient manipulé directement des débris ou des suies.
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Bonjour, pourquoi ces deux immeubles amiantés et habités par des squatteurs n'ont pas été détruits avant, la mairie n était pas responsable de l'incendie de lubrizol, mais plutôt du manque d'informations sur les fumées … mais la, il y avait urgence à faire quelque chose, trop tard c'est la population qui va de nouveau subir, c''est inacceptable.