C'est un souhait largement partagé en vieillissant. Celui de rester le plus longtemps possible à son domicile. Mais il faut parfois savoir adapter son logement, changer ses habitudes, voire investir pour le rendre plus sécurisant. Romain Nicolas, ergothérapeute à Rouen, insiste sur la prévention. "Il faut penser à l'adaptation de son logement bien en amont", plutôt avant d'avoir des problèmes de mobilité ou des troubles cognitifs, qui sont les signes avant-coureurs.
Les différents niveaux d'intervention
Le travail de l'ergothérapeute, au premier niveau, commence par des choses simples et de bon sens, rapides, efficaces et peu coûteuses. "C'est réaménager les pièces pour mettre la chambre au rez-de-chaussée, enlever les tapis, désencombrer les pièces, améliorer l'éclairage, réorganiser les meubles", explique Romain Nicolas. Pour les troubles cognitifs, mettre en place un tableau avec un planning peut aider, tout comme un réveil digital avec la date bien visible. Des capteurs peuvent aussi permettre à des plaques de cuissons électriques de s'éteindre d'elles-mêmes en cas d'oubli. Le deuxième niveau demande de l'investissement, notamment dans la salle de bains, pour sécuriser la douche. "Le mieux est une douche à l'italienne ou un bac receveur ultra-plat, avec un siège fixé au mur ou un tabouret de douche." Ce niveau d'intervention peut aussi concerner des WC rehaussés ou l'installation d'un monte-escalier. Il demande des investissements plus coûteux, même si des aides du Département et de l'Etat sont possibles. Enfin, il faut parfois se rendre à l'évidence. Quand le logement est trop isolé, trop peu accessible, comprend trop de marches, le meilleur choix reste encore celui du déménagement vers un appartement ou une maison de plain-pied.
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