Était-ce une mauvaise blague ? L'enquête, confiée par le parquet de Rouen à la police judiciaire, devra l'établir.
La préfecture de Seine-Maritime confirme en tout cas que les sept établissements scolaires de l'agglomération de Rouen concernés par des menaces d'attentats pourront bien rouvrir leurs portes, mercredi 20 septembre. "Une fouille de sécurité de levée de doute a été effectuée dans chacun des établissements concernés. Aucun élément suspect n'a été identifié", indique-t-elle dans un communiqué.
Les personnels de l'Éducation nationale et les parents d'élèves avaient déjà été informés dans l'après-midi via le service informatique, Pronote.
"Je ne pense pas que certains d'entre nous se sont sentis vraiment menacés"
L'alerte surprend malgré tout par son ampleur. Sept établissements ont donc été évacués entre la matinée et la mi-journée : le lycée des métiers Grieu, le lycée Gustave-Flaubert, le lycée Jeanne-d'Arc, le collège Fontenelle et le CFA Simone-Veil à Rouen, le lycée Marcel-Sembat à Sotteville-lès-Rouen et le lycée Fernand-Léger à Grand-Couronne. Les menaces de commission d'attentats ont été adressées "par mail aux directions des établissements scolaires", indique encore la préfecture.
L'IUT de Rouen et la fac de médecine ont aussi reçu des menaces similaires, sans pour autant évacuer leurs locaux.
Des évacuations qui se sont faites dans le calme. "On a eu des messages le matin nous indiquant que la police sécurisait la zone et qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter", raconte Anne Koechlin, professeure d'histoire géographie au lycée Sembat de Sotteville-lès-Rouen. Puis l'évacuation a été demandée à la mi-journée. "Le proviseur est venu à la cantine pour demander aux élèves de quitter le lycée. Les collègues en cours ont été prévenus au même moment. Le lycée a été évacué très sereinement en 20 minutes", raconte-t-elle.
Elle assure d'ailleurs que la menace n'a pas réellement inquiété le personnel, notamment après la fausse alerte au lycée Flaubert au mois d'avril. "Je crois que ça n'a engendré aucune panique. On ne sait pas trop d'où ça vient, mais je ne pense pas que certains d'entre nous se sont sentis vraiment menacés."
D'autres établissements scolaires ont été évacués en Seine-Saint-Denis, dans les Hautes-Pyrénées et dans les Yvelines pour des menaces similaires, rapporte l'AFP.
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