Quels sont les objectifs pour
cette saison en Fédérale 1 ?
"Cette montée est acquise, il faut désormais la valider. La première chose, c'est le maintien. Nous jouons dans une poule de onze équipes (après la rétrogradation du CS Beaune, N.D.L.R.), il ne faut pas être onzième. Mais l'on s'est fixé un objectif très ambitieux : jouer entre la sixième et la neuvième place. Terminer sixième et se qualifier pour les phases finales, ce serait exceptionnel, mais on ne se l'interdit pas, c'est important d'avoir des moteurs positifs. Une neuvième place, pour un promu, ce ne serait pas ridicule non plus."
Jérôme Dunay, HAC Rugby
Quels sont les atouts de votre groupe ?
"Le point fort, c'est la cohésion. Parmi la dizaine de nouveaux joueurs, beaucoup évoluaient déjà en Normandie, ils ont parfois eu des parcours communs, notamment au Rouen Normandie Rugby (RNR), avec qui l'on travaille en franche et saine collaboration. Il y a quelques arrivées sur des profils que l'on n'avait pas chez nous ou au RNR, comme le pilier droit Jacob Akilitoa qui arrive de Mazamet. Mais c'est un groupe facilitant dans l'accueil, les joueurs ne vivent pas la concurrence à leur poste comme une crainte."
Jérôme Dunay, arrivé au RNR il y a un an, a participé à faire monter le HAC en cinquième division.
En Fédérale 1, la règle des mêlées
évolue…
"Ce sont des mêlées en poussée illimitée, c'est pour cela que nous avons axé le recrutement sur les postes de pilier, seconde ligne, numéro huit… Des joueurs puissants, car si nous n'avons pas le ballon, nous ne pouvons pas jouer ! La défense devient beaucoup plus dure, car possible à deux. On rate moins de placages, mais c'est beaucoup plus intense au niveau des chocs."
A-t-on le droit à l'erreur, à ce niveau ?
"Je suis un apôtre de l'initiative. On va peut-être perdre des matchs, car on rendra des risques. Il y a un cadre de jeu à définir, pour que tout le monde ait ses repères, mais on ne doit pas empêcher l'initiative individuelle. C'est important pour le plaisir des joueurs et par rapport à l'ADN de cette équipe. Il faut pouvoir mettre du volume de jeu, et cela ne passe pas juste par répéter des choses que l'on fait à l'entraînement. Il faut aussi de la liberté créatrice."
Après la rétrogradation de Beaune, vous commencez finalement le championnat à domicile face à Drancy. C'est forcément une bonne nouvelle ?
"Nous allons commencer dans un environnement connu, mais c'est aussi une pression plus forte. On ne doit pas la craindre, elle doit nous motiver, nous sublimer. Certains jeunes joueurs n'ont pas joué en Fédérale 2 mais vont "matcher" en Fédérale 1. C'est important d'être capable de se libérer de la pression, pour exprimer ses qualités."
Jérôme Dunay, HAC Rugby
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