Ce n'est que samedi 9 septembre, dans la matinée, que Seyf Derfoufi, étudiant en logistique des transports à l'IUT du Havre, a appris qu'un tremblement de terre avait secoué son pays d'origine, quelques heures plus tôt. "J'ai rapidement eu mes parents au téléphone. Ils n'ont pas subi de dégât mais ils ont bien ressenti la secousse, elle a même sorti mes oncles de leur sommeil", relate le Havrais, dont la famille est installée près de Rabat, à 300 km de Marrakech, où l'impact a été le plus fort.
Un sentiment d'impuissance
"Cela a commencé par 200, 300 morts avant de s'alourdir. Même si ma famille n'est pas touchée directement, je suis quand même peiné", poursuit Seyf. Soulagé de ne pas avoir perdu de proche, il ressent aussi "un sentiment d'impuissance" face à cette catastrophe. Le jeune Marocain dit aussi sa gratitude : "J'ai reçu énormément de messages, de soutien ou pour prendre des nouvelles, et on voit que la solidarité s'organise, au niveau national et international. Cela me touche de voir que beaucoup de monde se préoccupe de ce qui est arrivé au Maroc."
Depuis samedi, l'étudiant suit l'évolution de la situation sur son téléphone et formule l'espoir "que le nombre de victime ne s'alourdisse pas".
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