Douze personnes ont été interpellées à Cherbourg samedi 9 septembre. Ce groupe d'une quarantaine de personnes selon La Manche Libre, a manifesté devant le domicile d'Oumar N., dans le quartier des Provinces. Ce dernier est suspecté du viol et d'actes de barbarie sur une jeune femme de 29 ans dans la commune début août. "Certains étaient en possession de couteaux et de matraque", précise la préfecture de département, qui a salué une intervention rapide "pour mettre fin à une action porteuse d'un discours haineux ce samedi midi."
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🔵 Le préfet de la Manche salue la rapidité d'intervention des équipes du commissariat de #Cherbourg, appuyées par un escadron de gendarmerie du #Calvados, pour mettre fin à une action porteuse d'un discours haineux ce samedi midi. pic.twitter.com/mAewVEziyf
Ces manifestants sont agés d'une vingtaine d'années, et originaires de Lyon, Paris, Marseille ou Nantes, détaille le procureur de Cherbourg, Pierre-Yves Marot. Ils sont en garde à vue pour "organisation d'une manifestation non autorisée".
Je salue la rapidité d'intervention des services de l'Etat , de Monsieur le Préfet et de la police nationale. Ces discours de haine et de racisme sont contraires à la République.@VilleCherbourg https://t.co/nyHKh3d8JM
Dénoncer l'inaction de l'État
Le groupe, Argos, a voulu par cette manifestation, dénoncer l'inaction de l'État en matière de sécurité. Ils ont aussi appelé "appelé la population à l'autodéfense". Argos est un collectif classé à l'extrême droite. "Notre mission, c'est de participer par la formation physique et la formation intellectuelle à la renaissance de la culture française et de la civilisation européenne en incarnant l'alternative", explique le site internet.
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