1,1 milliard d'euros pour la santé. La Première ministre, Élisabeth Borne, était à Rouen, jeudi 31 août, pour annoncer de nouvelles mesures, notamment en faveur de l'attractivité des métiers de la santé.
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Un protocole en pharmacie pour les infections urinaires, ou cystites
La Première ministre a annoncé la poursuite d'un mouvement entamé il y a un an, pour déléguer des actes médicaux vers d'autres professionnels. Vingt actes ont déjà été délégués, comme pour renouveler une prescription de lunettes par un opticien ou la possibilité de vacciner pour les pharmaciens et les sages-femmes.
Cette délégation est élargie pour les pharmaciens pour les cystites et les angines. "Si vous pensez être malade, vous pourrez aller directement chez votre pharmacien qui va réaliser un test et, le cas échéant, vous délivrer des antibiotiques", a précisé Élisabeth Borne. Plus besoin donc de passer par son médecin traitant pour ce type de maladie.
25 % de salaire en plus pour les soignants qui travaillent de nuit
Autre problématique abordée, celle de l'attractivité des métiers de soignants qui pose des problèmes de recrutement dans les hôpitaux. "Nous allons majorer de 25 % la rémunération du travail de nuit pour les aides-soignantes et pour les infirmières. Cela représente 300 euros par mois en plus pour une infirmière en mi-carrière", assure la Première ministre. L'indemnité pour le travail du dimanche est aussi augmentée de 20 %.
Pour les médecins, "on va pérenniser l'augmentation de 50 % des gardes, expérimentée l'été dernier, pour les médecins du public comme du privé".
Des annonces plutôt bien accueillies par le personnel du CHU de Rouen. "Ce n'est pas négligeable, en effet. Il est toujours intéressant d'être reconnu dans notre profession, a réagi Christelle Lecarpentier, infirmière au CHU, qui garde en tête d'abord l'intérêt du patient. On a aussi envie qu'il y ait des lits pour prendre en charge les patients, et suffisamment de personnel."
La cheffe du gouvernement assure que ces annonces ne referment pas les chantiers sur la santé. "Il y a des enjeux d'organisation du travail, de qualité de vie au travail, c'est un enjeu prioritaire sur lequel on doit accélérer."
Le coût de l'ensemble des mesures annoncées est d'1,1 milliard d'euros par an pour l'État.
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