Ils ne sont qu'une infime partie, mais sont pourtant très importants. Les professeurs contractuels représentent, pour cette rentrée 2023-2024, 0,003 % du total des enseignants du premier degré en Normandie. Ils sont 165 cette année, pour 17 000 enseignants. À Caen, mardi 29 août, 16 d'entre eux poursuivaient leur formation afin d'être prêts pour le jour J.
"Être enseignant, ça ne s'improvise pas", les a prévenus Christine Gavini, rectrice de l'académie de Normandie. Se félicitant que tous les postes soient pourvus pour l'année à venir, elle n'a pas manqué de livrer quelques conseils aux futurs professeurs. "Comment entrer dans une classe, comment s'adresser aux enfants, savoir détecter un handicap chez certains… Toutes ces choses s'apprennent, a-t-elle déroulé, avant d'abonder : Votre formation se poursuivra tout au long de l'année, en discutant avec les autres enseignants de votre école."
Changement de projet professionnel
Pour certains, il s'agit d'une reconversion totale. Mathilde Lemonnier a travaillé pendant plus de dix ans dans le secteur touristique, en région parisienne. Rien à voir, donc. Après trois années en tant qu'AESH (Accompagnant d'élève en situation de handicap), elle souhaite évoluer. "On apprend plein de choses, on nous donne des contacts à interpeller tout au long de l'année, ça rassure." Ayant un frère et une sœur déjà professeurs, niveau conseil, elle est déjà blindée. "Mais oui, il y a un peu de stress quand même. C'est ma première rentrée en tant que professeur… Après, je connais les élèves, ils ne sont pas méchants, ça va", sourit-elle.
Marie-Charlotte Lubac se reconvertit également. Ancienne cadre dans la communication et le marketing en grande distribution, elle compte se servir de son expérience. "Le côté organisationnel, je maîtrise. Le relationnel me servira également, notamment avec les parents d'élèves", planifie celle qui avait besoin de se trouver un métier "dans lequel je puisse me sentir utile".
Petite particularité pour Marie-Charlotte Lubac : elle ne connaît pas encore son affectation. Recrutée comme enseignante remplaçante, elle est toujours dans le flou. "Je suis enthousiaste à l'idée de commencer, mais j'ai aussi un peu d'appréhension", conclut-elle.
Marie-Charlotte Lubac
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