Ouvert au public depuis 1999, après son rachat par Florence Boespflug-Leblanc, la petite fille de l'écrivain, la maison de Maurice Leblanc, à Étretat, nécessite un rafraîchissement global : structure extérieure, scénographie, décoration intérieure. Actuellement, le lieu ne peut accueillir que sept personnes par pièce, soit une cinquantaine de visiteurs simultanément. La réorganisation de certains volumes pourrait permettre d'élargir cette jauge.
Belle Époque et nouvelles technologies
Le cabinet Suneido, qui a imaginé La villa du temps retrouvé, à Cabourg, consacrée à l'œuvre de Marcel Proust, apportera son concours pour ce Clos Lupin 2.0. "La notoriété d'Arsène Lupin dépasse celle de son auteur, constate Estelle Serafin, adjointe au maire en charge du tourisme. Nous souhaitons rétablir un équilibre. La scénographie future mettra davantage en lumière Maurice Leblanc, son territoire, ses interactions avec les peintres de l'époque, avec ses amis Guy de Maupassant et Gustave Flaubert…" Il s'agira donc de faire cohabiter l'esprit de la Belle Époque avec les dernières technologies muséales. "C'est aussi à travers le Clos Lupin que l'on pourra mieux repositionner Étretat" sur le plan touristique.
Le futur Clos mettra davantage en lumière l'auteur, dont la notoriété est dépassée par celle de son personnage.
"Plusieurs millions d'euros" seront nécessaires pour ce vaste chantier. Pour parvenir à les financer, la municipalité compte sur les subventions publiques mais aussi le mécénat privé. Le Clos Lupin devrait fermer en octobre 2024, pour un an de travaux.
Actuellement, le Clos Lupin ne peut pas recevoir plus de cinquante visiteurs simultanément.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.