Le 29 juillet dernier, les policiers effectuent des contrôles de véhicules à Saint-Aubin-sur-Mer. Un homme, âgé de 34 ans, est arrêté, puis subit un test salivaire qui se révèle positif. Il reconnaît avoir fumé du cannabis la veille. Avant de prendre le volant, il est allé sur Internet et a vu qu'il fallait 13 heures pour que les effets de cette drogue disparaissent. Or, après le contrôle, les forces de l'ordre lui diront que ces chiffres sont totalement faux.
Un casier déjà bien rempli
Il reconnaît aussitôt les faits et présente ses regrets, d'autant qu'il était sous bracelet électronique pour des problèmes similaires. Il est incarcéré à la maison d'arrêt de Caen, le temps que la juge d'application des peines statue sur son sort. Il ressortira une semaine plus tard, toujours sous bracelet électronique.
À la barre, lundi 22 août, il exprime ses regrets, disant qu'il a un lourd passif : 37 mentions à son casier judiciaire entre 2007 et 2022, pour conduite après usage de stupéfiants, alcoolisme, refus d'obtempérer. Il reconnaît que son attitude est "une totale bêtise" et qu'il ne consomme plus de cannabis depuis un moment, mais qu'il a fait une exception la veille du contrôle.
Le procureur apprécie les regrets exprimés par le trentenaire. Il demande 150 jours-amendes à 10 euros et une suppression de son permis de conduire. L'avocate de la défense confirme que son client a bien pris conscience de sa faute, même tardivement, qu'il s'insère dans la société et espère avoir prochainement un CDI, ce qui lui permettra de mener une autre vie avec sa compagne.
Après délibéré, le prévenu est condamné à 150 jours-amendes de 10 euros, suppression de son permis de conduite. Il devra régler 127 euros de frais de procédure.
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